•    C’est dans le premier numéro du magazine PILOTE en 1959 qu’apparaissent pour la première fois les aventures de Michel Tanguy et Ernest Laverdure. Jean-Michel Charlier, connu pour sa participation aux albums de Buck Danny signe le scénario, tandis que Uderzo (Astérix et Obélix) est au dessin.

     

         Le réalisme des scénarii et des dessins s’accentuera au fil des albums avec toujours Charlier à l’écriture et successivement Jijé, Patrice Serres et Alexandre Courtelis au crayon.  

          C’est à partir de septembre 1967 que l’ORTF  diffuse le premier épisode de l’adaptation télé des aventures de Tanguy et Laverdure sous le titre « Les chevaliers du ciel ».

    Avec Jacques Santi (Tanguy) et Christian Marin (Laverdure), des scénarii de Charlier et un générique de fin chanté par Johnny Hallyday. A cette époque, les héros de la BD prennent les traits des acteurs.

       Image TF1 vidéo

    L’Armée de l’Air met à la disposition du réalisateur, ses bases, ses avions et ses personnels. La vedette est alors le Mirage III.

    Le succès est au rendez-vous et la chaîne diffusera en tout 39 épisodes de 1967 à 1969. La  diffusion de la série suscitera des vocations et aura même des retombées sur les ventes d’appareils Français.

    Ces épisodes sont aujourd’hui disponibles en DVD. (Indispensables)

     En 1988 et 1990 TF1 diffusera 10 « Nouveaux chevaliers du ciel » (avec de nouveaux acteurs) qui ne rencontreront pas le succès des premiers.

     En novembre 2005 sortie en salle du film « Les chevaliers du ciel »,

    de Gérard Pirès avec Benoît Magimel et Clovis Cornillac. Si les dialogues du film sont un peu légers et le scenario parfois peu réaliste, les images sont vraiment superbes. (Sortie DVD en 2006)  

      


  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : Daimler Benz  1100 Hp (DB 601) à 1475 Hp (DB605)
    Envergure : 9.90 m
    Longueur : 8.90 m
    Poids :  2010 Kg (E) à 2670 Kg (G) à vide, 2505 kg (E) à 3150 Kg (G) en charge au décollage

    Vitesse :   480 km/h en croisière, 550 Km/h (E) à 620 km/h (G) maximale
    Autonomie :  1000 km
    Plafond :  11 000 m
    Armement : 2 mitrailleuses de capot de 13 mm et un canon de 20 ou 30 mm tirant dans le moyeu de l'hélice 

    Le Me 109 fait forte impression lorsqu'il est rendu publique en 1935. C'est chasseur petit et léger (la moitié d'un P51) avec un moteur puissant, sa vitesse est supérieure à celle de ses contemporains (610 Km/h en 1937). S'il est moins maniable, il grimpe plus vite et pique mieux que ses adversaires.

    Il a un défaut du à sa conception simple, la voie du train d'atterrissage est étroite et l'avion est exigeant aux roulage, décollage et atterrissage.
    Au cours du conflit des versions successives voient le jour type E (Emile) en 1940, F en 1941 puis le type G (Gustav) en 1942 qui servira jusqu'en 1945.
    Dans ces différentes versions, la cellule évolue peu et c'est en fait le moteur qui est de plus en plus puissant. Ceci à un revers, car sur une cellule identique le moteur plus gros entraîne plus de traînée, consomme plus et l'autonomie diminue.

    A la fin du conflit le manque de matières premières et l'état de l'industrie allemande entraîne une diminution de la fiabilité de l'appareil (le moteur est "rincé" au bout de 30 heures d'utilisation) et les performances diminues. Cependant les grands as allemands remporteront la plupart de leurs victoires sur cet appareil qui fut le plus construit du conflit (+ de 35 000).


  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : ROLLS-ROYCE Merlin puis Griffon  de 1030 Hp MK I à 2050 Hp
    Envergure : 11.22 m
    Longueur : 9.70 m
    Poids :   2182 kg à 2631 Kg à vide, 2624 kg à 4082 Kg en charge au décollage
    Vitesse : 520 km/h en croisière, 587 à 740 km/h maximale selon les versions
    Autonomie : 900 km à 2400 Km
    Plafond : 12 200 m
    Armement selon les versions : 8 mit de 7.7mm ou 4 mit de 7.7mm et 2 canons de 20mm ou 2 mit de 12.7mm et 2 canons de 20mm ou 4 canons de 20mm /  2 bombes de 500 Lbs ou 8 roquettes sur certaines versions.

         Le Spitfire vola pour la première fois en 1936 et arriva en unité en 1938. La première version, le MK I, avait une hélice à pas fixe, mais surtout ne possédait pas d'injection, ce qui entraînait une coupure moteur lors des vols dos prolongés ou de G négatifs prolongés (ennuyeux en combat tournoyant !). Les versions suivantes intègrent ces améliorations puis des canons remplacent une partie des mitrailleuses à partie du MK V. La version MK IX est la plus produite et servira encore dans plusieurs forces aériennes après la guerre. Au total, près de 20 versions du "Spit" furent réalisées.

           Les dernières versions reçoivent une verrière en goutte d'eau. Le Spitfire est fin et racé, c'est sans doute le plus beau chasseur du second conflit mondial, ces ailes en ellipse lui donnent une finesse et une manoeuvrabilité hors paire. Son moteur est fiable, il est agréable à piloter, très maniable et fait le bonheur de ses pilotes et le malheur de ses adversaires !!!





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