• Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 Moteur Mercedes de 160 à 185 Cv
    Envergure : 9.04 m
    Longueur : 7.32 m
    Masses : 661à 685 Kg à vide, 886 à 935 Kg en charge max.
    Vitesse : 175 à 187 Km/h max
    Autonomie : 2 Heures
    Plafond : 5500 à 6250 m
    Armement : 2 Mitrailleuses Spandau 7.92 mm.

    L’Albatros DI vola pour la première fois et mis en service à la fin de l’année 1916. Les développements de cet appareil furent rapides, le DII en janvier 1917, le DIII en février 1917 et en mai 1917 la version DV était mise en service.

    Ce fut un excellent appareil qui assura la suprématie des « Jagdgeschwader Staffeln » allemandes, notamment la célèbre Jasta II de Von Richthofen, jusqu’à l’arrivée des Camel, SE5 et Spad XIII. Les meilleures versions furent les DIII et DV qui furent produites respectivement à 2000 et 1500 exemplaires jusqu’en 1918.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : 2 réacteurs Junkers Jumo de 900 Kg de poussée unitaire

    Envergure : 14,20 m

    Longueur : 12,70 m

    Masse : 5200 Kg à vide, 9850 Kg en charge

    Vitesses : max 742 Km/h

    Plafond : 10 000 m

    Autonomie : 1100 Km

    Armement : 2 canons de 20 mm tirant vers l'arrière et 1500 Kg de bombes.  

     

           L'Arado Ar-234 Blitz peut-être considéré comme le premier appareil de reconnaissance et bombardier à réaction de l'histoire. Son étude débuta dès 1940 mais comme beaucoup de projets allemands, son développement connu du retard en raison de tensions au sein de la Luftwaffe et du manque de matières premières. Le prototype vola en juin 1943 et l'appareil entra en service au printemps suivant. C’était un appareil ultra moderne pour l'époque, le cockpit était pressurisé et le pilote était installé dans un siège éjectable, il disposait d'un pilote automatique et pour assurer sa défense, les deux canons tirant vers l'arrière, le pilote assurait la visée à l'aide d'un périscope.

           La première mission opérationnelle d'un Arado 234 eu lieu quelques jours après le débarquement allié sur les côtes Normandes, puis les missions de reconnaissance s'enchaînèrent à partir de septembre 1944 sur la Grande Bretagne sans que jamais les Ar-234 ne puissent être interceptés. Comme pour le Me-262, un grand nombre fut, par la volonté d'Hitler, transformé en bombardiers de représailles. La plupart furent sacrifiés pour tenter de briser l'élan des alliés à l'ouest comme à l'est, mais arrivée trop tard la mise en service de cet appareil ne pu changer le cours de la guerre.

           Un total de 210 exemplaires de l'A-234 Blitz furent produits.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 1 moteur Mercedes de 120 Cv
    Envergure : 12,50 m
    Longueur : 7,10 m
    Masse : 600 Kg à vide, 1000 Kg en charge
    Vitesses : 100 Km/h
    Plafond : 6100 m
    Autonomie : 3 heures
    Armement : Sans.

            L'aviatik est un appareil d'observation qui fut utilisé de 1914 à 1916 par les Allemands et les Autrichiens. Grâce à sa grande autonomie il fut également utilisé pour des reconnaissances stratégiques, notamment sur le front russe. L'observateur assis à l'avant pouvait sur les dernières versions mettre en œuvre une mitrailleuse de 7,92 mm, certains appareils reçurent également parfois des racks pour 2 à 3 bombes de 10 Kg.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques

    Moteurs : Un moteur fusée Walter de 1700 Kg de poussée + 4 boosters Schmidding de 1200 Kg de poussée pour le décollage.

    Envergure : 3,60 m

    Longueur : 6,10 m

    Masse : 2200 Kg au décollage

    Vitesses : 800 à 1000 km/h

    Plafond : 12 000 m

    Autonomie : 70 secondes d'autonomie, soit 40 Km de rayon d'action

    Armement : 24 roquettes Fohn

     

           En 1943 l'industrie et les aérodromes allemands furent sévèrement bombardés, afin de disposer d'une défense rapprochée le ministère de l'air allemand lança une étude pour un appareil de défense sur site. L'ingénieur Bachem, issu de chez Fieseler, proposa le BA-349 Natter. L'appareil se présentait sous la forme d'un avion de forme très simple, sa construction essentiellement en bois ne nécessitait pas de matériaux stratégiques et sa fabrication pouvait être confiée à des sociétés non aéronautiques. 

           La mise en œuvre théorique de l'appareil se déroulait de la manière suivante : en cas d'alerte aérienne l'appareil était placé sur sa rampe de lancement verticale, la phase de décollage était automatique, le pilote reprenait les commandes peu de temps après et dirigeait l'appareil vers la formation de bombardiers en approche. L'altitude de 11 000 m était atteinte en une minute, à l'approche de la formation le pilote éjectait le cône du nez de l'appareil et faisait feu en direction des bombardiers avec la salve de 24 roquettes non guidées. Puis le pilote éloignait l'appareil de la zone des combats et après séparation de l'arrière du fuselage, il descendait en parachute. De retour au sol les éléments de l'avion pouvaient être réutilisés.

           En pratique l'avion, tout d'abord sans pilote, fut testé fin 1944 remorqué par un bombardier He-111. En février 1945, un premier vol avec décollage vertical fut effectué, toujours sans pilote. Peu de temps après ce premier vol un pilote volontaire pris place à bord de l'appareil, immédiatement après le décollage le cockpit se détacha et l'appareil piqua depuis une altitude d'environ 1500 m vers le sol tuant son pilote. Plus aucun autre vol n’eut lieu et les quelques exemplaires capturés n'inspirèrent pas non plus confiance aux alliés !


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : 2 moteurs Bramo, BMW ou Daimler-Benz de 1000 à 1860 Cv 

    Envergure : de 18 à 24 m 

    Longueur : de 16 à 18 m 

    Masse : de 4500 à 9000 Kg à vide, de 7000 à 15000 Kg en charge

    Vitesse : maximum de 355 à 550 Km/h

    Plafond : 9500 m

    Autonomie : 1200 Km

    Armement : de 3 à 6 mitrailleuses défensives de 7.92mm à 15mm pour les versions de bombardement ; 4 canons de 20 mm pour les versions de chasse de nuit ; 1000 à 2000 Kg de bombes.

             Connu sous le surnom de crayon volant à cause de son profil, le Do 17 effectua son premier vol en 1934 en étant présenté comme avion de transport civil, il eu jusqu'en 1943 de nombreux développements.

      

           Le Do 17 connu son baptême du feu durant la guerre d'Espagne, cette campagne mis en évidence certains défauts, notamment la faiblesse de son armement défensif. Lorsque éclata la seconde guerre mondiale la plupart des Do 17 étaient de la version Z, il participèrent à la Blitzkrieg et à la bataille d'Angleterre au côté du Heinkel 111. Progressivement remplacés au sein des unités de bombardement par le Ju-88, les Dornier 17 furent utilisés comme chasseurs de nuit ou appareils de reconnaissance.   

           L'ultime évolution (à partir de 1940) de cet appareil fut le Do-217 beaucoup plus puissant, sa motorisation et son poids évoluant pratiquement du simple au double. Malgré sa capacité d'emport accrue l'avion avait atteint les limites de son développement et cette dernière version ne connue pas le succès escompté. Seules les versions de chasse de nuit ainsi que quelques exemplaires lance missiles anti-navires continuèrent à servirent au sein de la Luftwaffe après 1943.


    votre commentaire
  •  

    Caractéristiques techniques :

    Moteur : 2 moteurs Daimler Benz de 1900 Cv 

    Envergure : 13.80 m

    Longueur : 13.90 m

    Masse : 7400 Kg à vide, 11700 Kg en charge max

    Vitesses : maximum 670 Km/h

    Plafond : 11 000 m

    Autonomie : 2000 Km

    Armement : 1 canon de 30 mm et 2 mitrailleuses de 15 mm, 500 Kg de bombes.

           A la fin des années 30 Dornier mena des essais sur la propulsion push/pull, c'est-à-dire d’un avion dont les deux moteurs sont montés en tandem, une hélice tractant et l’autre poussant. Cette configuration présente le double avantage d'allier l'aérodynamique d'un monomoteur avec la puissance d'un bimoteur.

           Après l'entrée en guerre les travaux se poursuivirent et Dornier fit voler le prototype du Do-335 en 1943, malgré des problèmes de stabilité à haute vitesse la production en série fut lancée et les premiers exemplaires arrivèrent en unité à la fin de 1944.

          Le Do-35 Pfeil (flèche) était un chasseur lourd mais puissant et rapide, différentes versions furent étudiées voire mises en service, chasseur de nuit biplace, reconnaissance, ou avec un arment renforcé de deux canons de 30 mm dans les ailes. Moins d'une centaine d'appareils furent produits. 


    votre commentaire
  • storch

     Caractéristiques techniques :

    Moteur : 1 x Argus 8 cylindres de 240 Cv

    Longueur : 9.90 m

    Envergure : 14,25 m

    Masse : 930 Kg à vide, 1325 Kg en charge

    Vitesse : 150 Km/h en croisière, 175 Km/h maximum

    Autonomie : 385 Km

    Plafond : 4600 m

    Armement : 1 Mitrailleuse de 7.9 mm

          Construit à plus de 2500 exemplaire le Fieseler Storch (cigogne) fut l’avion de servitude de la Luftwaffe, employé dans les missions d’observation, de liaison ou comme ambulance volante sur tous les fronts. C’était un appareil certes lent, mais très apprécié pour ces capacités à décoller et atterrir sur des distances très courtes et des terrains peu préparés. C’est un avion de ce type qui fut utilisé pour poser à 3000 m sur le mont Gran Sasso afin de libéré Mussolini. A la fin du conflit un certain nombre d’appareils récupérés furent utilisés par les troupes Françaises notamment FFI.

    Storch

                                                                                               ____                               Réplique de Fieseler Fi156 Storch

           A l’issue du conflit Morane Saulnier qui possédait une chaine d’assemblage de cet appareil en poursuivi la production, le moteur Argus fut remplacé par un moteur en étoile et l’appareil poursuivi une carrière opérationnel sous l’appellation MS 500 Criquet notamment dans l’Aviation Légère de l’Armée de Terre. 


  •  

     

    Caractéristiques techniques :

    Moteur : 4 Moteurs BMW de 1200 Cv

    Envergure : 30.86 m

    Longueur : 23.46 m

    Masses : 12950 Kg à vide, 22700 Kg en charge max.

    Vitesse : 360 Km/h max, 335 Km/h en croisière

    Autonomie : 3550 Km

    Plafond : 5800 m

    Armement : 1 ou 2 canons de 15 à 20 mm, 5 mitrailleuses de 7.9 mm à 13 mm, 2100 Kg de bombes.

    Le FW-200 Condor fut développé en 1937 comme appareil de transport civil. Les Focke Wulf 200 de la Lufthansa ne tardèrent pas à établir un certain nombre de records et de démonstrations spectaculaires. Tout d’abord en aout 1938 un Condor relia Berlin à New-York sans escale en 24 heures et 26 minutes à l’aller et 19H 55mn au retour, puis en novembre de la même année un aller retour Berlin-Tokyo. L’appareil fut cependant utilisé essentiellement sur les lignes Européennes.

    Réquisitionnés par la Luftwaffe, les FW-200 furent transformés en appareils de reconnaissance maritime à long rayon d’action. Opérant depuis la base de Bordeaux Mérignac les Condor du groupe 1/KG40 harcelèrent les convois maritimes à destination de l’Angleterre ou de la Russie, soit en guidant les sous-marins nazis, soit en utilisant leur charge offensive, ce qui fit surnommé l’appareil par Churchill «le fléau de l’atlantique». Cependant la vulnérabilité du FW-200 fut mise en évidence lorsque les convois furent accompagnés de cargo pouvant catapulter un chasseur et à partir de 1944 les Condor ne servirent plus que comme appareil de transport. Un autre point faible du FW-200 était sa structure ; non conçus à l’origine pour être armés et alourdis par leur équipement de guerre un certain nombre de Condor furent détruits dans des accidents, notamment à l’atterrissage.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 2 moteurs Argus de 465 Cv
    Envergure : 18,40 m
    Longueur : 12,0 m
    Masse : 2690 Kg à vide, 3950 Kg en charge
    Vitesses : 350 Km/h
    Plafond : 7300 m
    Autonomie : 670 Km
    Armement : 2 mitrailleuses de 7,92 mm axiales, 2 mitrailleuses de 7,92 mm en défense dorsale

           Le vol du prototype du Fw-189 eu lieu en juillet 1938, mais l’appareil ne fut aperçu en opération que durant l’année 1941. C’était un appareil au look particulier mais bien adapté à la mission de reconnaissance, avec un fuselage bipoutre, le cockpit triplace étant  presqu’entièrement vitré et encadré par les deux poutres moteurs. Bien que peu puissant et peu rapide, le Fw-189 était très maniable et agréable à piloter et il ne fut pas une proie facile pour ses opposants.
           Le Fw-189 fut fabriqué à plus de mille exemplaires, la plupart servirent sur le front de l’est.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 moteur en étoile BMW de 1700 Cv
    Envergure : 10.49 m
    Longueur : 8.84 m
    Poids :   3200 Kgs à vide, 4900 Kg en charge max au décollage pour la version chasseur-bombardier
    Vitesse : 650 km/h maximale
    Autonomie : 900 Km
    Plafond : 11 400 m
    Armement : selon les versions 2 à 4 canons de 20mm dans les ailes, 2 mitrailleuses de 13mm ou de 7.9mm dans le capot moteur, 1 bombe de 500 Kg.

       Le prototype du Focke-Wulf 190, dessiné par Kurt Tank, vola pour la première fois en 1939. Il était équipé d'un moteur en étoile sous un capot particulièrement bien profilé, ce qui lui donnait une très bonne aérodynamique et donc une vitesse élevée. Très résistant, grimpant bien et disposant du meilleur taux de roulis de tous les chasseurs de la seconde guerre mondiale, c'était un adversaire particulièrement dangereux, qui plus est, très bien armé.

       Lorsqu'il fut mis en service en 1941 et qu'il affronta les chasseurs Anglais pour la première fois ce fut une mauvaise surprise pour ceux-ci. Il était supérieur dans bien des domaine au Spitfire Mk5, et ce n'est que lorsque que le Spit Mk9 apparu que l'équilibre de la balance fut rétabli.

      Utilisé comme chasseur-bombardier il était plus lent et vulnérable, il remplaça progressivement les Ju-87 dans les unités d'assaut. Il fut également lancé contre les bombardiers, qui venaient au dessus de l'Allemagne, avec un blindage et un armement renforcé parfois par deux canons de 30 mm. Ces versions moins agiles ne faisaient plus le poids face aux chasseurs d'escorte alliés.

       C'est pourquoi, pour les missions de chasse pures, fut développée la version D surnommée "long-nez" car équipée d'un moteur en ligne Jumo de 1775 Cv. La dernière version nommée Ta-152, en l'honneur de son concepteur (Kurt Tank), était plus rapide que le P-51 Mustang, mais elle fut construite en très petit nombre.


  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 Moteur BMW de 185 Cv
    Envergure : 8.92 m
    Longueur : 6.99 m
    Masses : 699 Kg à vide, 848 Kg en charge max.
    Vitesse : 188 Km/h maximum
    Autonomie : 1 heure 30
    Plafond : 7000 m
    Armement : 2 mitrailleuses de 7.92 mm.

    Le Kokker DVII est considéré comme le meilleur avion de chasse Allemand de la première guerre mondiale. Les Allemands ayant perdu la maitrise des airs à la fin de 1917, un concours fut organisé dans l’urgence afin de désigner un constructeur capable de produire un chasseur apte à se mesurer aux meilleurs appareils alliés. S’inspirant de la cellule et de la voilure du Dr I, Fokker - constructeur Hollandais travaillant pour l'Allemagne - développa un chasseur biplan, plus grand et plus puissant : le Fokker D VII. Celui-ci remporta le concours en janvier 1918 et les premiers exemplaires équipèrent les JASTA Allemandes en avril, au total 700 exemplaires furent livré avant l'armistice.

    Mais ce ne fut pas la fin du D VII, en effet en novembre 1918, Anthony Fokker réussi à faire passer sur des trains vers la Hollande, 120 cellules et 400 moteurs au nez et à la barbe des commissions d'armistice. Ainsi le chasseur de Fokker continua t-il a être produit après la fin des hostilités et il servit au sein de l'aviation des Pays-Bas.


    votre commentaire
  • DRI

    Caractéristiques techniques :

    Moteur : 1 Mercedes ou 1 Oberursel de 110 Cv

    Longueur : 5,77 m

    Envergure : 7,20 m

    Masse : 406 Kg à vide, 585 Kg en charge

    Vitesse : 185 Km/h

    Plafond : 6090 m

    Autonomie : 300 Km

    Armement : 2 mitrailleuses de 7.92 mm

           Le Fokker DR-I (DR pour dreidecker) triplan fut mis en service en 1917. Il répondait à une demande de l’armée de l’air Prussienne qui se trouvait confrontée depuis avril 1917 au chasseur britannique Sopwith Triplan, ce dernier se révélait supérieur en maniabilité aux appareils allemands. La formule du triplan permettait de construire un avion aux ailes cantilever plus courtes qui, tout en conservant la portance nécessaire, avait une charge alaire moins importante, et donc une structure plus légère. En revanche la surface frontale de l’appareil étant augmentée, il offrait plus de résistance à l’avancement. Sans attendre que lui soit fourni un exemplaire capturé du modèle britannique, le constructeur Anthony Fokker - d’origine Néerlandaise mais fournissant des avions à l’Allemagne – mit ses ingénieurs au travail sur l’étude du nouvel appareil. L’avion fut près et testé avant ses concurrents et les livraisons débutèrent en octobre 1917.

     DR1 

           Les principales caractéristiques du Fokker Dr-I étaient une maniabilité exceptionnelle et un taux de montée supérieur à ses adversaires, cependant le DR-I leur était inférieur par sa vitesse maximum de 185 Km/h, de plus ses performances s’effondraient à partir de 4000 m. Malgré tout le Fokker fut un adversaire redoutable entre les mains des principaux as allemands, au premier rang desquels le baron Manfred Von Richthofen et son fameux cirque volant. Une série d’accidents mortels conduisit au retrait de l’appareil des unités de premières lignes au mois de mai 1918. Tout d’abord attribué à un vice de fabrication, on sait aujourd’hui que le défaut était imputable à l’aile supérieure qui subissait une charge alaire plus élevée dans certains domaines de vol provoquant son arrachement.

     


  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 1 moteur Oberursel de 100 Cv
    Envergure : 9,50 m
    Longueur : 7,30 m
    Masse : 500 Kg à vide, 640 Kg en charge
    Vitesses : 135 Km/h
    Plafond : 3500 m
    Autonomie : 2h30
    Armement : Une ou deux mitrailleuses de 7,92 mm.

            Après que les Allemands eurent capturé l'appareil de Roland Garros équipé d'un déflecteur sur l’hélice permettant de tirer à travers celle-ci, ils demandèrent à Anthony Fokker de développer quelque chose de mieux. En 2 semaines les ateliers Fokker mirent au point un système de synchronisation permettant de tirer avec une mitrailleuse au travers du disque de l'hélice.

            Le système fut monté sur le Fokker E III qui, dès son entré en service en 1915, se révéla redoutable au point d'être surnommé «Le Fléau» par les Britanniques. Bien que peu manoeuvrant, le Fokker Eindecker (monoplan) domina le ciel jusqu'à l'arrivée des Nieuport en 1916.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 Réacteur BMW 003 de 800 Kg de poussée
    Envergure : 7.20 m
    Longueur : 9.05 m
    Masses : 1760 Kg à vide, 2605 Kg en charge max.
    Vitesse : 890 Km/h max.
    Autonomie : 9750 Km
    Plafond : 12000 m
    Armement : 2 Canons de 20 mm.

    Le Heinkel 162 A Salamander appelé aussi Volksjager (le chasseur du peuple) est né de l’idée des dirigeants nazis de produire rapidement un chasseur à réaction bon marché, destiné aux jeunes pilotes frais émoulus des unités de formation, voire issus des jeunesses hitlériennes. Il fut développé en très peu de temps puisque l’étude débuta en septembre 1944 et le prototype fit son premier vol le 6 décembre 1944. L’appareil se révéla peu sur et d’un pilotage délicat, ce qui excluait de le faire piloter par des pilotes peu expérimentés.

    La série fut cependant lancée en janvier 1945, mais 116 exemplaires seulement furent produits et parmi ceux-ci très peu furent utilisés en opérations, sans grands succès d’ailleurs. Des éléments du fuselage et les ailes de l’appareil étaient en bois, donc en matériaux faciles à trouver en cette fin de conflit. La fabrication de ces éléments en matériaux non stratégiques était dévolue à de petites entreprises, l’assemblage final se faisant dans une usine.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 2 x 2 moteurs V12 couplés, DB 610 de  2950 cv
    Envergure : 31,44 m
    Longueur : 22 m
    Masse : 16 900 Kg à vide, 31 000 Kg en charge
    Vitesses : 480 Km/h
    Plafond : 7100 m
    Autonomie : 5500 Km
    Armement : 1 mitrailleuse de 7,92mm avant, 3 mitrailleuses de 13 mm (2 dorsales et 1 ventrale), 2 canons de 20mm (1 en gondole ventrale avant et 1 arrière) et 6000 Kg de charges offensives (bombes, missiles HS 293, mines, torpilles).

           Issu de spécifications de 1938 pour un bombardier quadrimoteur, le He 177 effectua son premier vol en novembre 1939. Heinkel fit le choix de monter des moteurs DB 610 constitués de deux V12 accouplés. Si cette solution permettait de réduire la traînée de l'appareil à celle d'un bimoteur, elle entraîna un surcroît de chaleur dans les deux compartiments moteurs. La volonté du ministère de l'air de donner à l'appareil la capacité de bombarder en piqué accentua les problèmes en fragilisant sa structure. Ces faiblesses entraînèrent plusieurs accidents de prototypes.

    Armé par un équipage de six personnes, le He 177 débuta ses essais opérationnels en juillet 1942. Les problèmes techniques, tant de feu moteur que de structure, persistèrent et le Heinkel 177 se fit très vite une réputation de cercueil volant. La carrière opérationnelle du He 177 se fit essentiellement sur le front russe, outre des missions de bombardement, l'appareil participa également au ravitaillement de Stalingrad encerclée. Quelques rares missions de bombardement eurent lieu également sur la Grande Bretagne. Enfin plusieurs missions anti-navires furent menées par des He 177 armés des premiers missiles air-sol de l'histoire.


    votre commentaire
  • He-111

    Caractéristiques techniques :
    Moteur : 2 Moteurs Jumo de 1200 Hp
    Envergure : 22.60 m
    Longueur : 16.39 m
    Masse : De 7720 Kg à vide à 14000 Kg en charge
    Vitesse : 415 Km/h maximum, 340 Km/h en croisière
    Autonomie : 2060 Km
    Plafond : 7800 m
    Armement : 1 Canon de 20 mm, 1 mitrailleuse de 13 mm et 5 mitrailleuses de 7.9 mm, 2495 Kg de charges (bombes, mines, torpilles).

    Présenté d'abord comme appareil de transport civil, le Heinkel 111 débuta sa carrière dans la Luftwaffe en 1936. Celle-ci put l’expérimenter durant la guerre d’Espagne, puis elle utilisa pleinement ce bombardier moyen durant la campagne à l’ouest. Pendant la bataille d’Angleterre les He-111 furent, comme les autres bombardiers, lancés de jour à l’assaut de la Grande Bretagne avec une protection de chasseurs Bf-109 à l’autonomie réduite ou Bf-110 peut efficaces. C’est également à l’occasion des opérations au dessus de l’Angleterre que l’armement défensif du Heinkel se révéla trop léger. C’est en partie pour ces raisons que les bombardiers Allemands et plus particulièrement les He-111 furent cantonnés aux missions nocturnes. L’appareil de Heinkel poursuivit néanmoins ses missions jusqu’à la fin du conflit, tout au moins jusqu’en 1944, avant que l’Allemagne ne fut réduite à la défensive.


  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 2 moteurs Daimler-Benz de 1900 Cv
    Envergure : 18,50 m
    Longueur : 15,54 m
    Masse : 11 200 Kg à vide, 15 200 Kg en charge
    Vitesses : 670 Km/h
    Plafond : 12 700 m
    Autonomie : 2000 Km
    Armement : 2 à 6 canons de 20 ou 30 mm selon les versions

           En 1940, les ingénieurs d’ Heinkel avaient étudié sur planche à dessin un appareil de chasse lourde et de bombardement/torpillage. Les services officiels de la Luftwaffe relancèrent le projet fin 1941 pour faire face aux bombardements de nuit de la RAF. Le prototype du futur chasseur de nuit effectua son premier vol en novembre 1942, la production débuta fin 1943 et les premiers exemplaires entrèrent en service l’année suivante.
           Dès les premiers vols, les pilotes d’essai se montrèrent très enthousiastes vis-à-vis du nouveau chasseur lourd, ils furent impressionnés par sa vitesse et sa maniabilité. Le prototype et les appareils de présérie furent engagés au plus tôt et remportèrent de suite plusieurs victoires. Les He-219 recevaient tous un radar permettant le guidage de l’avion au plus près des bombardiers à intercepter. L’armement évolua au fil des livraisons et comportait parfois deux canons de 20 ou 30 mm tirant en oblique (65°) vers le haut dans le dos du pilote. Environ 200 exemplaires furent fabriqués, ils arrivaient - heureusement pour les alliés - trop tard pour modifier le cours de la guerre.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 2 moteurs Gnome & Rhône de 690 Cv
    Envergure : 14,20 m
    Longueur : 9,75 m
    Masse : 4060 Kg à vide, 5110 Kg en charge
    Vitesses : 408 Km/h
    Plafond : 9000 m
    Autonomie : 880 Km
    Armement : 2 mitrailleuses de 7,92 mm et 2 canons de 20 mm + 100 à 250 Kg de bombes

            Le rôle de l’aviation d’appui feu rapproché fut mis en évidence durant la guerre civile d’Espagne. Aussi la Luftwaffe fit étudier ce type d’appareil par les industriels allemands.
            Le prototype développé par le bureau d’étude Henschel vola pour la première fois durant l’année 1939. Il se présentait sous la forme d’un appareil monoplace, bimoteur, les vitres du cockpit et le poste de pilotage très avancé étaient blindés, les réservoirs auto-obturant étaient logés dans le fuselage de section triangulaire.
            Le prototype et les premiers appareils livrés en 1941 étaient équipés de moteurs Argus de 495 Cv, ils se révélèrent sous motorisés. L’Allemagne utilisant l’industrie française à son profit, les modèles suivants furent équipés avec des moteurs en étoile Gnome & Rhône plus puissants. Le Henschel 129 reçu divers types d’armements en plus de l’armement standard, dont un canon sous gondole de 30 mm puis 37 mm et même 75 mm ; ou bien encore une batterie de 6 tubes tirant vers le bas et l’arrière des charges creuses déclenchées automatiquement au survol d’une masse métallique. Le Hs 129 fut essentiellement utilisé sur le front de l’est, avec une certaine efficacité face aux blindés soviétiques.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques.

     Moteur : 3 x moteurs BMW de 830Hp
    Envergure : 29.25 m
    Longueur : 18.90 m
    Poids :  5720 kg à vide,  10500 kg en charge au décollage
    Vitesse max : 245 Km/h en croisière / 275 Km/h maximale
    Autonomie : 1285 Km
    Plafond : 5500 m
    Armement : 3 mitrailleuses de 7.9mm
    Passagers : 18

    Mis en service en 1932, le Ju 52 servit tout d'abord comme avion de ligne dans de nombreuses compagnies aériennes européennes.
    Il fut massivement employé par la Luftwaffe d'abord comme bombardier (guerre civile d'Espagne) puis comme transport de troupe.
    Véritable bonne à tout faire, il servit notamment durant les raids aéroportés sur la Belgique, les Pays-Bas et la Crète. Bien que lent et vulnérable, il ne fut pas remplacé.
    Après la guerre, l'armée de l'air française qui se reconstituait, en utilisa un grand nombre sous le nom de AAC1 Toucan. Ceux-ci servirent jusque dans les années 50.

     


  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : Jumo de 1200 Cv
    Envergure : 13.82 m
    Longueur : 11.10 m
    Poids :   2760 Kgs à vide, 4335 Kg en charge au décollage
    Vitesse : 385 km/h maximale
    Autonomie : 595 Km
    Plafond : 8 000 m
    Armement : 3 mitrailleuses de 7.9 mm, 500 Kgs de bombes

       Le Junkers Ju-87 était un bombardier en piqué, en Allemand « Sturzkampfflugzeug » qui fut rapidement abrégé en Stuka. Le terme Stuka désigne donc tous les types de bombardiers en piqué allemands mais ce nom reste essentiellement attaché au Ju-87. Le nom de Stuka est aussi, dans les esprits, synonyme de hurlement strident. Ce hurlement était généré grâce à une sirène, surnommée « trompette de Jéricho » et actionnée par une éolienne fixé à une jambe du train. Ce dispositif était destiné à terrorisé l’ennemi sur lequel fondait les Stukas, il ralentissait l’appareil et était souvent démonté par les pilotes, il fut d’ailleurs abandonné sur les versions ultérieures.

       L’idée de bombardement en piqué fut « importée » par Ernst Udet ex-as de la première guerre mondiale devenu responsable de l’équipement de la Luftwaffe naissante. Cette technique de bombardement permettait une visée précise et donc une économie de bombes, le pilote piquait sur l’objectif sous un angle de 60 à 90° et larguait sa bombe près du sol en effectuant une ressource violente.

       L’appareil entra en service en 1937, il fut déployé durant la guerre civile d’Espagne au sein de la légion condor. Durant cette campagne les tactiques et techniques d’utilisation de l’appareil furent améliorées.

       Durant les campagnes de Pologne puis de France les Ju-87 furent en première ligne et se révélèrent efficaces contre les chars et les convois. Mais déjà durant la campagne de France l’appareil se révéla vulnérable face aux chasseurs modernes, car il était lent et faiblement armé pour son auto-défense. Lorsqu’il fut engagé au dessus de l’Angleterre, les Hurricane et Spitfire firent un véritable massacre et l’appareil fut désengagé de ce front. Il retrouva une seconde jeunesse pendant les Campagnes d’Afrique et surtout de Russie ou il fit encore une fois merveille contre les chars.

       De nombreuses versions ont été construites jusqu’en 1944 ; sur les dernières, destinée à l’attaque à basse altitude, les mitrailleuses laissaient la place à deux canons de 20mm et la version G n’emmenait plus de bombes mais deux canons de 37mm anti-char sous les ailes. Sur cette version l’as Hans Ulrich Rudel détruisit une grande partie des 500 chars qu’il compta à son actif.





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique