•  

    Caractéristiques techniques :

    Moteur : un moteur Gnome et Rhône en étoile de 920 Cv à 1050 Cv

    Envergure : 10.55 m

    Longueur : 9.10 m

    Masse : 2020 kg à vide, 2650 kg en charge

    Vitesses : max 509 Km/h, 450 Km/h en croisière

    Plafond : 10 000 m

    Autonomie : 600 km

    Armement : 2 canons de 20 mm et 2 mitrailleuses de 7.5 mm

                Ce chasseur léger fut développé pour l'Armée de l'Air française par les établissements de Marcel Bloch, qui devint plus tard le très célèbre Marcel Dassault, sur la base peu satisfaisante des MB 150 et 151. Une caractéristique originale de cet appareil est l'inclinaison du moteur de quelques degrés sur la gauche pour contrer le couple du moteur. Entrés en service en février 1939, une centaine d'appareils seulement servaient au début du conflit, ils ne se révélèrent pas spécialement efficaces et après l'armistice de 1940 les exemplaires produits servirent avec l'armée de Vichy en Afrique du nord notamment, certains furent également donnés à la Roumanie.


    votre commentaire
  •  

      Caractéristiques techniques :

    Moteur : deux moteurs Gnome et Rhône en étoile de 725 Cv

    Envergure : 15.35 m

    Longueur : 9.65 m

    Masse : 3100 kg à vide, 5000 kg en charge

    Vitesses : max 480 Km/h, 300 Km/h en croisière

    Plafond : 10 000 m Autonomie : 1350 km

    Armement : 1 canons de 20 mm, 4 mitrailleuses de 7.5 mm, 400 Kg de bombes

                Conçu en 1937, la famille du Breguet 690 et ses dérivés connu des problèmes de mise au point notamment à cause des moteurs. Pourtant l'appareil possédait de réelles qualités, mais hélas les retards entraînèrent que le Breguet 693 et ses différentes versions, bombardier, reconnaissance et chasseur n'équipait pas en nombre suffisant l'Armée de l'Air pour influencer la conduite des opérations lors de l'invasion de 1940. Après l'armistice quelques douzaines d'appareils furent utilisés par les Italiens, le moteur G&R conçu pour l'appareil fut quant à lui utilisé par l'Allemagne pour équiper les He 129 et Me 323.


    1 commentaire
  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : deux moteurs Pratt & Whitney en étoile de 1200 Cv

    Envergure : 31,70 m

    Longueur : 19,45 m

    Masse : 7950 kg à vide, 15500 kg en charge

    Vitesses : max 315 Km/h, 180 Km/h en croisière

    Plafond : 5500 m Autonomie : 5000 km

    Armement : 2 mitrailleuses de 7.5 mm vers l'avant, 2 mitrailleuse de 12.7 mm et 1800 Kg de charge offensive (bombes, torpilles, grenades sous-marines)

              A la suite d'un concours de la Navy lancée en 1933, le premier vol du PBY eu lieu en 1935. Les premières versions étaient exclusivement des hydravions mais les plus fabriquées et qui volèrent le plus longtemps étaient amphibies, c'est à dire possédaient un train d’atterrissage rétractable leur permettant de décoller et d’atterrir sur des terrains en dur, aussi bien que sur l'eau. L'appareil avait une formidable autonomie de près de 24h, lui permettant de parcourir plus de 5000 Km à vitesse économique. Deux dômes d'observation situés de part et d'autre à l'arrière du fuselage permettaient une observation précise durant les longues patrouilles, ils permettaient également la mise en œuvre de mitrailleuses défensives de 12,7 mm.

             Plus de 4000 exemplaires de toutes versions furent construits, certains au Canada et en URSS. Le Catalina (nom donné par les Britanniques) servit avec la plupart des marines des forces alliées, USA, Angleterre, URSS, Canada, Hollande (dans le pacifique) et Australie notamment. Utilisés pour la lutte contre les sous-marins, pour l'escorte des convois, le sauvetage et le transport, des PBY se distinguèrent notamment en retrouvant le Bismarck en mai 1941 ou en découvrant la flotte Nippone se rendant vers Midway en juin 1942.

           Après la seconde guerre mondiale, des centaines d'appareils des surplus furent vendus et 26 nations au total utilisèrent le PBY Catalina à des fins aussi bien militaires que civiles. Transformés en bombardier d'eau et de lutte contre les feux de forêt, en appareil de transport ou maintenu en état par des passionnés plusieurs exemplaires de Catalina sont toujours en état de vol de part le monde.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : un moteur en ligne Hispano-Suiza de 860 Cv

    Envergure : 12.10 m

    Longueur : 7.70 m

    Masse : 1300 kg à vide, 1920 kg en charge

    Vitesses : max 392 Km/h

    Plafond : 10 500 m

    Autonomie : 700 km

    Armement : 1 canon de 20 mm et 2 mitrailleuses de 7.5 mm

            Le Dewoitine 510 peut être considéré comme le premier appareil moderne français. Ce monoplan fut mis en service en 1936, c'était un appareil maniable et bien armé, avec notamment un canon de 20 mm tirant dans le moyeu de l'hélice. Plusieurs exemplaires furent vendus à la jeune République d'Espagne ainsi qu'à la Chine.

          A la déclaration de guerre en 1939, plusieurs unités de chasse de l'Armée de l'Air et de l'Aéronavale étaient encore équipées avec cet appareil pourtant devenu obsolète. Ils furent retirés des unités de première ligne avant l'invasion de 1940, cependant les exemplaires Chinois continuèrent de servirent jusqu'en 1941.


    votre commentaire
  •  

      Caractéristiques techniques :

    Moteur : deux moteurs Hipano-Suiza en étoile de 725 Cv ou G&R de 700 Cv

    Envergure : 16 m

    Longueur : 10.92 m

    Masse : 3135 kg à vide, 4530 kg en charge

    Vitesses : max 440 Km/h, 370 Km/h en croisière

    Plafond : 10 000 m

    Autonomie : 1500 km

    Armement : selon les versions jusqu'à 2 canons de 20 mm et 4 mitrailleuses de 7.5 mm vers l'avant + 1 à 2 mitrailleuse de 7.5 mm à l'arrière  

     

          L'Etude d'un bimoteur de chasse fut lancée à partir de 1934 en France, comme un peu partout ailleurs dans le monde. Cette formule permettait une plus grande autonomie et compensait la faible puissance des moteurs disponibles à l'époque.

            Vainqueur du concours, le Potez 63 était un avion polyvalent dont la conception débuta en 1938, il fut produit comme appareil de chasse de jour et de nuit (modèle 630), d'attaque au sol (modèle 633) et de reconnaissance (63.11).

          Les appareils qui équipaient l'Armée de l'Air en 1940 ne se montrèrent pas au niveau que l'on en attendait et pire, les versions de chasse furent souvent confondues, par la chasse ou l'artillerie sol/air Française, avec des Me 110. Le meilleur des trois, le 63.11 de reconnaissance au nez vitré continua d'être utilisé après l'armistice par les Français de Vichy, mais aussi de la France libre et les Allemands en utilisèrent certains comme appareils d'entraînement dans les écoles de pilotage du Reich.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires