• Mitsubishi A6M Zero

    Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 Nakajima Sakae de 1100 Cv
    Envergure : 11 m
    Longueur : 9.06 m
    Poids :   1807 Kg à vide, 2544 Kg en charge au décollage
    Vitesse : 545 km/h maximale
    Autonomie : 2380 Km
    Plafond : 11 000 m
    Armement : 2 canons de 20mm, 2 mitrailleuses de 7.7mm, 120 puis 500 Kg de bombes.

           L'appellation officiel du Mitsubishi AM6 dans la marine nippone était chasseur embarqué de type 0, il fut rapidement plus connu sous le nom de "Zero" tant au Japon que chez les occidentaux. Les alliés lui avaient pourtant attribué le nom de code "Zeke".
    Le Japon ne disposant pas de moteurs suffisamment puissants, le Zero fut conçu comme chasseur-bombardier léger, pour cela il ne reçu ni blindage, ni protection que ce soit pour les organes vitaux de l'appareil, ou pour son pilote qui ne disposait d'aucun blindage.
    Le chasseur-bombardier Mitsubishi AM6 vola pour la première fois en 1939 et fut mis en service dès 1940. C'était alors un appareil performant, rapide, très maniable et disposant à l'époque de la meilleure autonomie de tous les chasseurs en service.
    Lors de la déclaration de guerre et de l'attaque sur Pearl Harbor le Zero était supérieur à la plupart des chasseurs en service dans le pacifique et notamment ceux de la Navy américaine qui lui opposait le chasseur embarqué Grumann Wildcat.
    Une sorte de psychose s'installa alors chez les pilotes américains sur la supériorité supposée du chasseur japonais. Des tactiques furent inventées pour contrer le Zero, il ne fallait jamais l'engager en combat tournoyant, mais profiter d’une altitude supérieure pour attaquer en piqué et avec la vitesse acquise regrimper pour effectuer une nouvelle passe (attaques de type yoyo).
    L'arrivée de chasseurs américains plus modernes (Chance Vought Corsair et Grumann Hellcat) bouleversa la donne, ces appareils étaient plus rapides que le chasseur Japonais de 50 à 100 Km/h à toutes les altitudes. Les méthodes de combat restaient les mêmes, éviter le combat tournoyant, et compte tenu du manque de protection du Zero quelques rafales en venait vite à bout.

            Tout au long du conflit le Zero connu des améliorations (une douzaine de versions au total), il fut équipé de réservoirs auto-obturants et d’un blindage pour le pilote, mais faute de moteurs puissants ses performances pures restèrent toujours en retrait par rapport à celles des chasseurs US, seule sa manœuvrabilité resta exceptionnelle et bien piloté un Zero restait un adversaire redoutable.