• Junkers Ju-87 Stuka

    Caractéristiques techniques :
    Moteur : Jumo de 1200 Cv
    Envergure : 13.82 m
    Longueur : 11.10 m
    Poids :   2760 Kgs à vide, 4335 Kg en charge au décollage
    Vitesse : 385 km/h maximale
    Autonomie : 595 Km
    Plafond : 8 000 m
    Armement : 3 mitrailleuses de 7.9 mm, 500 Kgs de bombes

       Le Junkers Ju-87 était un bombardier en piqué, en Allemand « Sturzkampfflugzeug » qui fut rapidement abrégé en Stuka. Le terme Stuka désigne donc tous les types de bombardiers en piqué allemands mais ce nom reste essentiellement attaché au Ju-87. Le nom de Stuka est aussi, dans les esprits, synonyme de hurlement strident. Ce hurlement était généré grâce à une sirène, surnommée « trompette de Jéricho » et actionnée par une éolienne fixé à une jambe du train. Ce dispositif était destiné à terrorisé l’ennemi sur lequel fondait les Stukas, il ralentissait l’appareil et était souvent démonté par les pilotes, il fut d’ailleurs abandonné sur les versions ultérieures.

       L’idée de bombardement en piqué fut « importée » par Ernst Udet ex-as de la première guerre mondiale devenu responsable de l’équipement de la Luftwaffe naissante. Cette technique de bombardement permettait une visée précise et donc une économie de bombes, le pilote piquait sur l’objectif sous un angle de 60 à 90° et larguait sa bombe près du sol en effectuant une ressource violente.

       L’appareil entra en service en 1937, il fut déployé durant la guerre civile d’Espagne au sein de la légion condor. Durant cette campagne les tactiques et techniques d’utilisation de l’appareil furent améliorées.

       Durant les campagnes de Pologne puis de France les Ju-87 furent en première ligne et se révélèrent efficaces contre les chars et les convois. Mais déjà durant la campagne de France l’appareil se révéla vulnérable face aux chasseurs modernes, car il était lent et faiblement armé pour son auto-défense. Lorsqu’il fut engagé au dessus de l’Angleterre, les Hurricane et Spitfire firent un véritable massacre et l’appareil fut désengagé de ce front. Il retrouva une seconde jeunesse pendant les Campagnes d’Afrique et surtout de Russie ou il fit encore une fois merveille contre les chars.

       De nombreuses versions ont été construites jusqu’en 1944 ; sur les dernières, destinée à l’attaque à basse altitude, les mitrailleuses laissaient la place à deux canons de 20mm et la version G n’emmenait plus de bombes mais deux canons de 37mm anti-char sous les ailes. Sur cette version l’as Hans Ulrich Rudel détruisit une grande partie des 500 chars qu’il compta à son actif.