• Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 Nakajima Sakae de 1100 Cv
    Envergure : 11 m
    Longueur : 9.06 m
    Poids :   1807 Kg à vide, 2544 Kg en charge au décollage
    Vitesse : 545 km/h maximale
    Autonomie : 2380 Km
    Plafond : 11 000 m
    Armement : 2 canons de 20mm, 2 mitrailleuses de 7.7mm, 120 puis 500 Kg de bombes.

           L'appellation officiel du Mitsubishi AM6 dans la marine nippone était chasseur embarqué de type 0, il fut rapidement plus connu sous le nom de "Zero" tant au Japon que chez les occidentaux. Les alliés lui avaient pourtant attribué le nom de code "Zeke".
    Le Japon ne disposant pas de moteurs suffisamment puissants, le Zero fut conçu comme chasseur-bombardier léger, pour cela il ne reçu ni blindage, ni protection que ce soit pour les organes vitaux de l'appareil, ou pour son pilote qui ne disposait d'aucun blindage.
    Le chasseur-bombardier Mitsubishi AM6 vola pour la première fois en 1939 et fut mis en service dès 1940. C'était alors un appareil performant, rapide, très maniable et disposant à l'époque de la meilleure autonomie de tous les chasseurs en service.
    Lors de la déclaration de guerre et de l'attaque sur Pearl Harbor le Zero était supérieur à la plupart des chasseurs en service dans le pacifique et notamment ceux de la Navy américaine qui lui opposait le chasseur embarqué Grumann Wildcat.
    Une sorte de psychose s'installa alors chez les pilotes américains sur la supériorité supposée du chasseur japonais. Des tactiques furent inventées pour contrer le Zero, il ne fallait jamais l'engager en combat tournoyant, mais profiter d’une altitude supérieure pour attaquer en piqué et avec la vitesse acquise regrimper pour effectuer une nouvelle passe (attaques de type yoyo).
    L'arrivée de chasseurs américains plus modernes (Chance Vought Corsair et Grumann Hellcat) bouleversa la donne, ces appareils étaient plus rapides que le chasseur Japonais de 50 à 100 Km/h à toutes les altitudes. Les méthodes de combat restaient les mêmes, éviter le combat tournoyant, et compte tenu du manque de protection du Zero quelques rafales en venait vite à bout.

            Tout au long du conflit le Zero connu des améliorations (une douzaine de versions au total), il fut équipé de réservoirs auto-obturants et d’un blindage pour le pilote, mais faute de moteurs puissants ses performances pures restèrent toujours en retrait par rapport à celles des chasseurs US, seule sa manœuvrabilité resta exceptionnelle et bien piloté un Zero restait un adversaire redoutable.


  • Betty

    Caractéristiques techniques :
    Moteur : 2 Moteurs Mitsubishi de 1530 Hp
    Envergure : 25 m
    Longueur : 20 m
    Masse : De 6800 Kg à vide à 9500 Kg en charge
    Vitesse : 430 Km/h maximum, 315 Km/h en croisière
    Autonomie : 6035 Km
    Plafond : 8840 m
    Armement : 1 Canon de 20 mm, et 4 mitrailleuses de 7.7 mm, 800 Kg de bombes.

           Avec près de 2500 exemplaires produits, le Mitsubishi G4M Betty fut le bombardier moyen de la marine japonaise le plus nombreux de la seconde guerre mondiale. Comme beaucoup d’appareils Japonais du début du conflit il ne possédait pas de blindage et de réservoirs auto-obturants, son armement défensif était également faible. En contrepartie sa capacité d’emport et son autonomie étaient importantes. Cependant il encaissait tellement mal les coups que les pilotes alliés l’avait surnommé le briquet volant à un coup. Les versions G4M2 qui apparurent en 1943 étaient mieux protégées et le Betty poursuivi sa carrière jusqu’à la capitulation finale.


  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : un moteur en double étoile refroidi par eau de 1820 Cv
    Envergure : 10.80 m
    Longueur : 9.94 m
    Masse : 2460 kg à vide, 3440 kg en charge
    Vitesses : max 590 Km/h, 350 Km/h en croisière
    Plafond : 11 700 m
    Autonomie : 1900 km
    Armement : 2 à 6 canons de 20 mm selon les versions.

           En 1942 le bureau d'études de Mitsubishi commença l'étude du remplaçant du type Zero.
    A l'époque les avions Nippons commençaient à faire face aux bombardiers toujours plus nombreux de l'USAAF.
    Le nouvel avion devait donc avoir une vitesse horizontale et ascensionnelle élevées, la maniabilité passant au second plan.
           A cet effet l'appareil fut doté d'un profil d'aile mince, d'une aérodynamique soignée et d'un moteur puissant.
    Les premiers exemplaires du J2M connurent de nombreux incidents et des crashs qui firent une mauvaise réputation à l'appareil. Cependant au fil des versions la qualité et la fiabilité du RAIDEN s'améliorèrent.
    Essentiellement utilisés pour l'interception des B29 les J2M se révélèrent de redoutables adversaires. Le nom de code du Raiden chez les alliés était "Jack".
            Les exemplaires capturés et essayés à la fin de la guerre confirmèrent ses excellentes qualités, y compris en maniabilité.


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  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 Hispano-Suiza 12Y de 870 Cv
    Envergure : 10.65 m
    Longueur : 8.15 m
    Poids :   1900 Kgs à vide, 2720 Kg en charge au décollage
    Vitesse : 485 km/h maximale
    Autonomie : 800 Km
    Plafond : 9 400 m
    Armement : 1 canon de 20mm, 2 mitrailleuses de 7.5mm

           Le chasseur MS-406 correspond à une spécification de l'Armée de l'Air émise en 1934, le prototype vole pour la première fois en 1935. Il est le premier chasseur moderne a entrer en service dans l'armée de l'air, c'est en effet un monoplan à voilure basse, train rentrant et cockpit fermé.
           Au début du second conflit mondial 12 groupes de chasse en sont équipés, c'est l'appareil le plus important, en nombre, de l'Armée de l'Air (572 exemplaires livrés). S'il est contemporain du Dewoitine 520 il lui est nettement inférieur, sa fabrication est moins chère et plus rapide, mais c'est parce-que sa conception est obsolète, structure métallique mais revêtement en partie en bois et toile.
           Comme la plupart des avions Français de cette époque il souffre également d'un manque de puissance moteur et ses performances sont dépassées et il peine à suivre les bombardiers qu'il escorte ou à poursuivre ceux de l'ennemi.
           En combat il est surclassé par le Me 109, malgré tout il est robuste et encaisse bien les coups, il dispose d'une meilleure maniabilité et son armement est puissant car la cadence de tir des canons et mitrailleuses des avions Français est supérieure aux ceux des autres belligérants.
           Après l'armistice il sert encore sous les couleurs de Vichy, en Afrique du nord, au Levant et en Indochine.
     Plusieurs pays qui en ont fait l'acquisition soit avant le conflit, soit en qualité de prise de guerre l'utilisent également, Allemagne,  Italie, Finlande, Croatie, Bulgarie, Turquie et la Suisse qui en a acquis la licence de production.


  • Nakajima Ki-43 Oscar

    Caractéristiques techniques  :
    Moteur :  1 Moteur Army type de 1150 Hp
    Envergure : 10.84 m
    Longueur : 8.92 m
    Masse : De 1910 Kg à vide à 2925 Kg en charge
    Vitesse : 530 Km/h maximum, 440 Km/h en croisière
    Autonomie : 1760 Km
    Plafond : 11 200 m
    Armement : 2 Mitrailleuses de 12.7 mm, 250 Kg de charges offensives.

           Le Ki-43 Hayabusa (faucon pèlerin), code allié Oscar, apparu en 1940, chasseur terrestre il fut un des principaux appareils de ce type de la force armée Japonaise. Léger et maniable il était cependant faiblement armé et peu protégé et il était littéralement disloqué par les tirs des chasseurs US. Il servit néanmoins durant tout le conflit et participa à la plupart des batailles, jusqu’aux missions Kamikazes.


  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 1 moteur Gnome ou Le Rhone de 80 Cv
    Envergure : 7,55 m
    Longueur : 5,80 m
    Masse : 350 Kg à vide, 515  Kg en charge
    Vitesses : 156 Km/h
    Plafond : 4600 m
    Autonomie : 2h30
    Armement : Une mitrailleuse de 7,62 mm.

            Extrapolé d'un appareil de course de 1914, le bébé Nieuport fut le premier chasseur allié conçu comme tel. C'était un sesquiplan, c'est à dire que l'aile inférieure est beaucoup plus petite que l'aile supérieure. Mis en service en 1915, il fut d’emblée en mesure de dominer le Fokker Eindecker qui faisait si peur. Construit en plusieurs centaines d'exemplaires il fut la monture de nombreux as.


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  • Une discutions sur le forum de aviation-ancienne, m’a donné l’idée de faire cet article sur les systèmes de nomenclatures des aéronefs. Si tous les passionnés connaissent les P-51D, F-16, Su-27 FLANKER et autres F-4U, peu savent ce que signifient ces suites de lettres et de chiffres.

      P-51D


     

    ETAT-UNIS

     

    Abordons tout d’abord les appareils US et que signifient les lettres  en préfixe :

    A     (Attack) Pour les appareils d’attaque au sol. (ex : A-10)
        (Bomber) Pour les bombardiers. (ex : B-17)
    C    (Cargo) Pour les appareils de transport. (ex : C130, C160....)
    D     (Drone) Mais également (Dive) pour piqué dans la Navy associé au B, donne DB pour Dive Bomber comme les Dauntless.
    E     (Electronique-Warfare) Guerre électronique. (ex : E-3)
    F     (Fighter) Les chasseurs à partir de 1948 (précédemment P de Pursuit). (ex : F-15)
    H    (Helicopter) Depuis 1947 lorsqu'il est employé en suffixe, mais aussi (Hight range) pour les appareils de recherche et sauvetage lorsqu’il employé en  préfixe. (ex : HH-3)
    J     (???) Pour les appareils transformés temporairement en banc d'essai.
    K     (Kerosene) Ravitailleur en vol. (ex : KC-135)
    L     (Low temperature) Adaptés aux missions en ambiance polaire.
    M    (Multi-Mission) Concerne les appareils affectés aux missions des forces spéciales. (ex : MH-47)
    N    (New) Transformation permanente en banc d'essai volant.
    O    (Observation). (Ex : OH-6)
       (Patrol) Dans la Navy pour les appareil de reconnaissance maritime basés à terre (ex : P-3 Orion) mais aussi (Pursuit) pour les chasseurs jusqu’en 1948 (P-40).
    Q   (???)  Avion radiocommandé, très souvent il s’agit d’appareils déclassés transformés en avions cibles.
    R   (Recce) Les appareils de reconnaissance (ex : RB-47), également utilisé pour les voilures tournantes (Rotary) jusqu’en 1947, ceci concernait les hélicoptères.
    S    (Surveillance ?) Pour les appareils de reconnaissance maritime embarqués (ex : S-3 Viking)
    a été également utilisé uniquement pour le SR-71 (Strategic Recce).
    T   (Training) Appareils d’entraînement (ex : T6...) et également (Torpedo) les torpilleurs pour la Navy (TB = torpedo bomber).
    U    (Utility) Concerne les hélicoptères utilitaires ou multi missions (ex : UH 1)
    V    (Very Important Person) Transport d’autorités (ex : VC-10), s'applique également aux appareils V/STOL cela signifie Vertical/Short Take-Off and Landing (décollage et atterrissage courts ou verticaux pour le V). (ex : V-22)
    W    (Weather)  Appareil de reconnaissance météorologique.
    X     (eXpérimental) Les prototypes.
    Y     (???) Cela concerne les appareils de présérie.

    Je n’ai trouvé ni I, ni Z dans la nomenclature US et le G  (Ground Attack) est utilisé dans la RAF.

     T-6

    Décryptage :

    Dans l’US air force, la ou les lettres en préfixe indiquent la fonction de l’appareil, le chiffre un numéro de type et la lettre suivante la version du type d’appareil.
    Exemples :
        P-51D  = Chasseur (avant 1948), type 51, 4° version.
        OV-10 = Avion d’observation à capacité STOL, type 10.
        F/A-18 = Chasseur à capacité appuis au sol.
        AC-130 = Avion d’appui (Gunship) dérivé du transport C130.
        YF-22 =  Version de présérie du chasseur type 22.

     

    Dans la  Navy, pendant la seconde guerre mondiale, la première lettre indique le type, le chiffre indique le numéro du type chez le constructeur et la dernière lettre le constructeur :

    A - Atlantic (à partir de 1927)
    A - Brewster (à partir de 1936)
    B - Beech (à partir de 1941) 
    B - Boeing (à partir de 1925)  
    C - Cessna (à partir de 1943)   
    C - Curtiss (à partir de 1926) 
    D - Douglas (à partir de 1923)
    D - McDonnell
    E - Bellanca (à partir de 1923)
    E - Cessna (à partir de 1951)
    E - Piper (à partir de 1942)
    F - Columbia (à partir de 1944)
    F - Fairchild (Canada) (à partir de 1944)
    F - Grumman (à partir de 1934)
    G - Great Lakes (à partir de 1935)
    G - Good Year
    H - Hall Aluminium (jusqu’en 1940)
    H - Howard (à partir de 1942)
    J - Berliner-Joyce (jusqu’en 1935)
    H - McDonnell (à partir de 1947)
    J - North American (à partir de 1937) 
    K - Fairchild (U.S.) (à partir de 1943) 
    K - Kaman (à partir de 1952)  
    L - Bell (à partir de 1951)  
    L - Loening (à partir de 1926 jusqu’en 1932)  
    M - General Motors (à partir de 1943)  
    M - Glenn L. Martin (à partir de 1922)
    N - Seversky              
    N - Naval Aircraft Factory  (à partir de 1942)
    O - Lockheed  (à partir de 1939)    
    P - Piasecki  (à partir de 1952)
    P - Pitcairn  (à partir de 1931) 
    P - Spartan   (à partir de 1937)
    Q - Fairchild (à partir de 1950)
    R - Ryan
    R - Ford (à partir de 1929)
    S - Sikorsky (à partir de 1931)
    S - Stearman (à partir de 1944)
    T - New Standard (à partir de 1931)
    T - Northrop (à partir de 1946)
    T - Timm (à partir de 1942)
    U - Chance Vought (à partir de 1927)
    V - Lockheed (à partir de 1950)
    V - Vega (à partir de 1943)
    V - Vultee (à partir de 1943)
    W - Canadian Cart Foundry (à partir de 1944)
    W - Dayton-Wright (à partir de 1925)
    X - Cox-Klemin (à partir de 1926)
    Y - Consolidated (à partir de 1926)
    Y - Consolidated-Vultee (à partir de 1942)

     F-4U
    Exemple :
        F4U = 4° chasseur de Chance Vought construit pour la Navy.
        PBY = Appareil de surveillance et de bombardement maritime construit par Consolidated.

     


     

    URSS (Russie)

    J’usqu’en 1941 les soviétiques utilisent une abréviation de la fonction de l’avion, comme Sh (Shturmovik) pour les appareils d’assaut et B (Bombardirovchtchik) pour les bombardiers. Comme je ne maîtrise pas du tout le russe, je m’en tiendrais à ces deux exemples. An-2 COLT
    A partir de 1941 les premières lettres identifient le bureau d’étude qui a conçu l’appareil et le chiffre la série du type :
                    -   An pour ANTONOV
                    -   Be pour BERIEV  
                    -   Il pour ILIOUCHINE 
                    -   Ka pour KAMOV 
                    -   La pour LAVOTCHKINE
                    -   LaGG pour LAVOTCHKINE, GORBOUNOV et GOUDKOV
                    -   MiG pour MIKOYAN et GOUREVITCH
                    -   Mi pour MIL (hélicoptères)
                    -   Pe pour PETLIAKOV
                    -   Po pour POLIKARPOV
                    -   Su pour SUKHOÏ
                    -   Tu pour TUPOLEV
                    -   Yak pour  YAKOVLEV

     

    Mi-24 HIND 

    Simultanément, les pays occidentaux ne connaissant pas le nom officiel des appareils - n’oublions pas que le mur de Berlin n’est pas tombé il y a si longtemps – dès leur apparition, ils leur attribuent un nom de code dont la première lettre est celle qui définie leur type :
              -   B (bomber) pour les bombardiers. (ex = BLINDER pour le Tu-22)
              -   C (cargo) pour les appareils de transport. (ex = CUB pour l’AN-12)
              -   F (fighter) pour les chasseurs. (ex = FISHBED pour le MiG-21)
              -   H (helicopter) pour les hélicoptères. (ex = HIND pour le Mi-24)
              -   M (miscellaneous) pour les appareils de divers type. (ex = MULE pour le Po-2)

    Po-2 

     Il est à noter que le Su-25 fut improprement appelé FROGFOOT car c’est un avion d’attaque au sol et non un chasseur !


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  • C'est l'histoire extraordinaire d'une poignée d'hommes qui formèrent une unité de chasse composée de Français Libres combattant aux côté des Soviétiques.

  •  B-25

    Caractéristiques techniques (selon les versions) :

    Moteur : 2 Moteurs en étoiles Wright de 1700Hp puis 1850Hp

    Envergure : 20.60 m

    Longueur : 16.10 m

    Masse : De 8836 à 9580 Kg à vide et de 15500 à 15876 Kg en charge max

    Vitesse : 459 Km/h Max et 370 Km/ en croisière

    Autonomie : 2400 Km

    Plafond : 7375 m

    Armement : De 2 à 18 mitrailleuses et 1360 à 1814 Kg de bombes.

          Le premier vol du North American B-25 eu lieu en janvier 1939 et la production débuta en août 1940. Son nom de baptême lui fut donné en l’honneur de William (Billy) MITCHELL, qui dans les années 20 avait fermement défendu l’usage du bombardier au sein des forces armées, au point d’avoir été traduit en court martiale en 1924 pour s’être opposé au président américain à ce sujet.

          Le B-25 Mitchell est le plus produit des bombardiers moyens alliés du second conflit mondial - près de 11000 exemplaires - et est généralement reconnu comme étant le meilleur d’entre eux.

          Il servit sur tous les fronts et dans pratiquement toutes les forces aériennes alliées, un grand nombre de versions furent produites qui variaient essentiellement par leur armement.

    versions du b25

    - Le B-25 A ne possédait que 2 mitrailleuses (1 de7,62mm et 1 de 12,7mm), les versions C et D se voyaient adjoindre 2 mitrailleuses de 12,mm dans une tourelle dorsale.

    - Les versions G et H étaient conçues spécifiquement pour l’attaque au sol, le nez vitré laissait la place à un nez plein. L’armement frontal était composé de 6 à 10 mitrailleuses de 12,7mm et un canon automatique de 75mm alimenté à 21 coups, cette dernière arme fut néanmoins peu utilisée et souvent même neutralisée car le recul était terrible et entrainait des dommages sur la cellule, de plus son efficacité était limitée. L’armement défensif de ces versions était en outre de 2 à 6 autres mitrailleuses de 12,7mm réparties dans deux postes de tir latéraux et dans des tourelles, dorsale et de queue.

    - La version la plus produite avec 4318 exemplaires fut le B-25 Mitchell J avec soit un nez vitré soit un nez plein, dans ce dernier cas l’arment frontal comportait 8 mitrailleuses de 12,7mm dans le nez, quatre autres sur les flancs du poste de pilotage, l’armement défensif quant à lui était le même que sur la version H.

         Ces différentes versions pouvaient en outre emporter une charge offensive (bombes ou même torpilles) qui variait de 1360 à 1814 Kg.

     Le raid de Doolittle

           Une des premières opérations du B-25 Mitchell fut le raid de représailles qui suivit l’attaque de Pearl Harbour. Le 18 avril 1942 le lieutenant-colonel Jimmy Doolittle conduisit une formation de 16 B-25, dépourvus d’armement défensif et remplis d’essence et de bombes, ceux-ci partirent du porte-avions Hornet à 1200 Km des côtes japonaises. Les appareils terrestres, en surcharge, décollèrent à grand peine d’une plateforme pour laquelle ils n’étaient pas conçus. Sans rencontrer d’opposition significative, la formation pris pour objectifs des cibles industrielles et militaires aux alentours de Tokyo, Kobe, Yokohama, Osaka et Nagoya, chaque appareil agissant individuellement. Les résultats ne furent pas significatifs sur le plan tactique mais regonflèrent le moral des Américains et ce raid montra au Japonais que leur île n’était pas à l’abri. Sans possibilité de retour les appareils devaient rejoindre la chine et se poser à proximité des troupes Chinoises. Aucun appareil ne trouva le terrain prévu, trois appareils tombèrent en panne de carburant avant d’avoir pu rejoindre la terre ferme, un équipage se posa en URSS où il fut interné, un seul appareil parvint à se poser (dans une rizière), onze équipages durent se résoudre à sauter en parachute. Dans la plupart des cas les équipages trouvèrent refuge auprès de la guérilla et purent ensuite rejoindre les USA. 8 Aviateurs furent capturés par les Japonais, 3 furent exécutés immédiatement, 1 mourut de maladies, les 4 autres ne recouvrèrent la liberté qu’à la fin du conflit.


  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : 1 réacteur Pratt & Whitney J57 de 7690 Kg de poussée 

    Envergure : 11,90 m

    Longueur : 15,00 m

    Masse : 9525 Kg à vide, 15800 Kg en charge

    Vitesses : max 1390 Km/h (mach 1.3)

    Plafond : 13 700 m

    Autonomie : 2415 Km avec réservoirs supplémentaires

    Armement : 4 canons de 20 mm et jusqu’à 3400 Kg de charges sous les ailes.

            Dès 1951 North American étudia le remplacement du F-86 Sabre, tout en conservant une entrée d’air axiale et une aile en flèche, l’appareil voyait son aérodynamique améliorée et la poussée du réacteur augmentée généreusement (pratiquement le double). Commandé en série, le prototype du F-100 fit son premier vol en 1953 et d’emblée, franchit le mur du son en palier. La mise en service de la version A de chasse intervint en septembre 1954, plusieurs améliorations aérodynamiques durent y être apportées en raison de problèmes de stabilité. Puis en 1955 une version chasseur-bombardier (F-100 C) fit son apparition en unité.

             Enfin en 1956 le F-100 D entra en service, cette dernière version était optimisée pour le bombardement nucléaire. Doté d’une cellule particulièrement résistante, le Super Sabre était idéal pour les missions menées à basse altitude et les F-100 D armés de bombes classiques et de roquettes furent, dès 1965, employés au Vietnam pour les missions de bombardement et d’appui feu.

             Plus de 2000 exemplaires produits servirent dans les forces de l'OTAN et les alliés des USA jusque dans les années 70. Des F-100 furent utilisés par l'armée de l'air françaises, les derniers étaient encore en service à Djibouti au début des années 80.


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  • F86 Sabre

    Caractéristiques techniques :
    Moteur : Selon les versions 1 réacteur General Electric J47 de 2200 Kg à 4000 Kg (avec réchauffe)
    Envergure : 11.31 m
    Longueur : 11.43 m
    Masse : De 5045 Kg à vide à 9350 Kg en charge max pour le F-86F
    Vitesse : 1091 Km/h maximum
    Autonomie : 1368 Km avec réservoirs supplémentaires
    Plafond : 15 240 m
    Armement : 6 mitrailleuses de 12.7mm et 2x454 Kg de charges sur les supports de charges sous les ailes (bombes, roquettes, réservoirs).

          Le North American F-86 Sabre, dont le prototype pris l’air en octobre 1947 était issu d’un projet de chasseur à réaction pour l’US Air Force et la Navy lancé en 1944. Les premiers appareils arrivèrent en unité en décembre 1948. La première unité opérationnelle qui devait être déployée en Allemagne vit ce projet contrarié par l’apparition du Mig-15 dans le ciel de Corée. Le petit chasseur soviétique se révélant supérieur aux chasseurs alliés présents, les Sabre furent transférés en urgence sur ce théâtre. Durant le conflit quoi que le Mig fût supérieur au F-86 dans plusieurs domaines les pilotes US ne tardèrent pas à prendre le dessus.

     F86D

    Fabriqué à plus de 9000 exemplaires le F-86 Sabre est le chasseur occidental le plus construit depuis la fin du second conflit mondial. Il servit dans la plupart des nations de ce camp dans différentes versions variant essentiellement par leur puissance (avec ou sans postcombustion) et leur mission (chasseur, chasseur-bombardier, appareil de reconnaissance, chasseur tout temps).


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  • Caractéristiques techniques.
    Moteur : Merlin  1490 Hp
    Envergure : 11.28 m
    Longueur : 9.83 m
    Poids : 3232 kg  à vide, 5262 kg en charge au décollage
    Vitesse : 583 km/h en croisière, 703 km/h maximale
    Autonomie : 1530 km
    Plafond : 12770 m
    Armement : 6 mitrailleuses de 50 inch (12.7mm) / 907 kg de charges offensives (bombes, roquettes)
     
          Le Mustang fut sans doute le meilleur chasseur allié de la seconde guerre mondiale.
          Mis en service en 1942, la première version à moteur Allison (1150Hp) n'était pas à la hauteur des espoirs des britaniques qui furent les premiers à l'utiliser. Ses performances en altitude étaient décevantes. Il fut rapidement utilisé comme chasseur bombardier à basse altitude. En lui greffant, à partir de la version B, le moteur Merlin (le même que le Spitfire) la réussite fut totale, les performances étaient enfin au rendez-vous. Tant en vitesse, qu'en taux de roulis, en vitesse ascensionnelle, en autonomie et en rayon de virage il surclassait les appareils allemands. Il était confortable, fiable et facile à piloter. Comme le dit le petit héros du film "L'empire du soleil" :
    - Le P51 Mustang, c'est la Cadillac du ciel !!
     


  • Caractéristiques techniques :
    Moteurs : 2 turbopropulseurs de 715 Cv
    Envergure : 12,19 m
    Longueur : 12,67 m
    Masse : 3161 Kg à vide, 6563 Kg en charge
    Vitesses : 452 Km/h
    Plafond : 9150 m
    Autonomie : 960 Km (2300 Km en convoyage)
    Armement : deux mitrailleuses de 7,62 mm et 500 à 1630 Kg de charges sous 6 points d’emport.

           Au début des années 60, le ministère de la défense US lança un appel d’offre pour un appareil léger de reconnaissance armée. Le besoin s’était exprimé, suite aux enseignements de la guerre de Corée, de disposer d’un appareil plus simple, moins cher que les chasseurs à réaction et apte à opérer depuis des terrains sommairement aménagés. C’est la société North-American Rockwell qui fut choisie en 1964 pour développer cet avion dont les spécifications répondaient aux missions de contre insurrection ou COIN (pour COunter-INsurgency).
           Le prototype de l’OV-10 Bronco effectua son premier vol en 1965, au moment ou débutait pour les USA la guerre du Vietnam. En 1967 Le Bronco fut mis en service, les appareils de reconnaissance qui étaient jusqu’alors en opération étaient extrapolés de machines civiles. Au sein du corps des Marines l’OV-10 fut utilisé comme appareil de reconnaissance armée et d’escorte pour les hélicoptères. L’US Air Force l’utilisa pour ses contrôleurs avancés, les FAC (pour Foward Air Control). Sa polyvalence et sa capacité à emporté une grande variété d’armements furent grandement appréciées.
          L’OV-10 Bronco servit également en Allemagne, en Thaïlande, en Colombie, aux Philippines, au Maroc, en Indonésie.


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  • Caractéristiques techniques.
    Moteur : 1300Hp version A / 1485 Hp versions C, D et F
    Envergure : 12.37 m
    Longueur : 10.0 m
    Poids : 2958 kg à vide, 3853 kg en charge au décollage
    Vitesse max : 566 Km/h
    Autonomie : 1900 Km
    Armement : Pods de mitrailleuses, bombes, roquettes

           Développé pour remplacer le T6, le T28-A fut en service, comme avion d'entraînement, dans l'USAF et l'US Navy de 1950 à 1955, puis au sein de l'Air National Guard jusqu'en 1959.
    La Navy de son coté avait fait développer la version C, plus puissante et à la cellule renforcée.
    Devant le besoin d'avions d'appuis en Algérie, l'armée de l'air française, fit développer une version armée qui reprenait la cellule du A et le moteur du C, le T28-D Fennec.
           L'USAF fit modifier à son tour des versions A en T28-D, avec blindage additionnel et pods d'armement, pour être utilisées à partir de 1967 en Asie du sud-est comme avion anti-guérilla.


  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : 2 réacteurs General Electric J85 de 1850 Kg (A) à 2270 Kg (F) de poussée 

    Envergure : 7,70 m(A) à 8,13 m (F)

    Longueur : 14,40 m(A) à 15,80 m (F)

    Masse : 3670 Kg (A) ou 4400 Kg (F) à vide, 10 920 Kg (F) en charge

    Vitesses : maximum Mach 1.4

    Plafond : 15 800 m

    Autonomie : 3000 Km

    Armement : 2 canons de 20 mm, 2 missiles A/A Sidewinder, jusqu'à 2000 Kg de charges sous 5 points d'emport.

             Les enseignements de la guerre de Corée plaidaient pour le développement d'un chasseur léger et simple, à partir de 1955 la société Northrop travailla sur un tel projet. C'est à partir des études de celui-ci qu'elle répondit à l'appel d'offre de l'US Air Force pour un appareil d'entraînement biplace supersonique. Le prototype du T-38 vola au début de l'année 1959 et 1200 exemplaires furent finalement livrés à l'USAF et la NASA.

             Parallèlement Northrop développa sur fonds propres une version de chasse de l'appareil dont le prototype vola fin 1959. Cette version dénommée F-5A Freedom Fighter ne reçue pas de commande officielle de l'Air Force, cependant les Etats Unis en commandèrent pour équiper des forces aériennes amies. Ainsi  plus de 1000 exemplaires furent livrés à différentes nations, Corée du sud, Vietnam du sud, Thaïlande, Tawaïn, Ethiopie, Grèce, Iran, Turquie... Dans le même temps l'appareil fut construit sous licence en Espagne, ainsi qu'au Canada et en Hollande.

           En 1970 Northrop remporta, avec une version améliorée de son petit chasseur-bombardier, un contrat pour un chasseur international. A partir de 1975 celui-ci, dénommée F-5F Tiger II, fut produit à 1000 exemplaires et équipa l'USAF et la NAVY au sein des escadrons d'agresseurs, mais aussi la Suisse, le Chili et l'Arabie Saoudite.


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