•      La notion d’As est née durant la première guerre mondiale ; lorsqu’un pilote de chasse atteignait le chiffre de cinq victoires il se voyait attribuer le titre d’As, celui-ci était honorifique et servait surtout la propagande des belligérants des deux camps. Cette tradition est toujours en vigueur puisque quel que soit le conflit l’on compte des As dans les rangs des aviations ayant combattu durant les premier et second conflits mondiaux, mais également en Corée, au Vietnam ou au Moyen-Orient. 

     

    René Fonck : l'as des as de la première guerre mondiale avec 75 victoires.

        Les As représentent l’élite des pilotes de chasse, et il suffit de prendre pour exemple les As Français de la première guerre mondiale : sur environ 6000 pilotes de chasse, 187 totalisent plus de 5 victoires et le total des victoires de ces 187 As correspond à  peu près à la moitié du total des victoires de toute la chasse Française. Ce rapport est équivalent chez les autres belligérants et reste sensiblement le même quel que soit le conflit ou l’époque.<o:p></o:p>

       Cependant il ne faut pas oublier que sans leur machine, et ceux qui les ont conçus, les hommes ne sont rien. Ainsi le Messerschmitt Bf 109 est sans doute le meilleur chasseur en service lorsqu’éclate le second conflit mondial, et face au PZL Polonais ou au MS 406 Français ces derniers ne font pas le poids. Seul le Spitfire britannique ou le Dewoitine 520 français lui sont au moins équivalents, mais présents en trop petit nombre. Il en va de même des avions soviétiques de 1941, ce qui explique les scores des « Experten » Allemands sur le front Est. Plus tard les alliés auront renversé la situation avec les Spitfire Mk IX et ultérieurs, Yak 9 et Yak 3, P-47 Thunderbolt ou le P-51 Mustang. Il en va de même lors des conflits suivants : supériorité du Mig 15 en Corée jusqu’à l’arrivée des F-86 Sabre ; supériorité du Mirage III lors des guerres israélo-arabes.

       Aucune nation n’a tenu, ni publié de palmarès final des victoires acquises par ses chasseurs. Aussi vous trouverez peut-être dans les tableaux ci-dessous des différences de classement ou de score par rapport à d’autres tableaux trouvés ailleurs.


    votre commentaire
  •    Le nombre de pilotes de chasse allemands prétendants au titre d’As est réellement impressionnant, on considère qu’environ 2500 d’entre eux ont remporté au moins cinq victoires.

       Concernant les « scores » des pilotes Allemands de la seconde guerre mondiale beaucoup de doutes ont été avancés. Même si l’on ne peut écarter que le pouvoir nazi ai volontairement grossi certains palmarès à des fins de propagande (c’est sans doute également le cas chez les autres nations), il existe des explications aux chiffres de leurs victoires :

       Certains pilotes ont effectué pratiquement sans interruption tout le conflit de 1939 à 1945, en totalisant de 1000 à 2000 missions de guerre et en livrant plus de 1000 combats ; dans le même temps les pilotes alliés totalisaient moins de 250 missions et 80 combats. Les pilotes Allemands ayant remporté plus de 100 victoires les ont obtenu pour la plupart contre les Soviétiques qui au moins en 41-42 étaient moins bien entrainés et combattaient de surcroit sur des appareils inférieurs. Quant au système d’homologation des victoires il était au moins aussi sévère que chez les alliés.
       Il n’y a pas moins de 105 pilotes Allemands ayant remporté plus de 100 victoires dont 15 plus de 200 victoires, ces derniers sont reportés dans le tableau ci-dessous. 

    Prénom / Nom

    Nombre de victoires

    Remarques

    Erich HARTMANN

    352

    Le recordman toutes nations confondues, son « score » est cependant fortement contesté.

    Gerhard BARKHORN

    301

     

    Günther RALL
      

    275

    Après la guerre il travailla sur le projet du F-104 Starfighter et représenta l'Allemagne auprès de l’OTAN.

    Otto KITTEL

    267

     

    Walter NOWOTNY

    258

    Il dirige la première unité de Me 262 lorsqu’il est abattu en novembre 1944.

    Wilhelm BATZ

    237


     

    Erich RUDORFFER

    222


     

    Heinrich BAR

    220

    Dont 124 acquises sur le front ouest

    Hermann GRAF

    212

     

    Theodor WEISSENBERGER

    208


     

    Hans PHILIPP

    206


     

    Walter SCHUCK

    206

     

    Heinrich EHRLER

    205


     

    Anton HAFNER

    204


     

    Helmut LIPFERT

    203


     

      

    D’autres As allemands au palmarès moindre mais au destin particulier :

     

    Hans-Joachim MARSEILLE, 158 victoires. Il obtint ses victoires en une année, toutes sur le front ouest et en Afrique, sans doute le chasseur le plus doué. Il perdit la vie le 30 septembre 1942, suite à une panne moteur il saute en parachute, celui-ci ne s’ouvrit pas.

     

    Heinz SCHNAUFFER, 121 victoires obtenues dans la chasse de nuit.

     

    Werner MOLDERS, 114 victoires. Il mit au point les tactiques de combat pour la formation de base à deux appareils. C’est, aujourd’hui encore, la formation adoptée par les aviations du monde entier. Il devint inspecteur général de la chasse à 29 ans, et se tua le 22 novembre 1941 dans un accident aérien en se rendant aux obsèques.

     

    Adolf GALLAND, 102 victoires obtenues à l’ouest en 40-41 et en 1945 sur Me-262. Il est nommé en janvier 42 pour succéder à Molders comme inspecteur général de la chasse. Il est limogé en 1945 et obtient de former une unité de Me-262 constitué d’As.

     

    Siegfried FREYTAG, 102 victoires, il sert de 1939 à 1945 sur tous les théâtres à l’est comme à l’ouest et termine la guerre sur Me-262. En 1952 il s’engage dans la Légion Etrangère Française, il sert successivement en Indochine, en Algérie et à Djibouti. Il termine sa carrière en France avec le grade caporal-chef en 1971.

     

    Hanz RUDEL, seulement 9 victoires aériennes pour ce pilote, mais obtenues sur Ju-87 Stuka avec lequel il détruisit plus de 2000 véhicules, un as de l’attaque au sol.


    votre commentaire
  • Caractéristiques techniques : (selon les versions)

    Moteur :4 Pratt et Whitney R-1830 de  1200 Cv

    Envergure : 33,50 m

    Longueur : 20,50 m

    Poids : 16 550 Kg à vide, 29 500 Kg en charge max

    Vitesse maximale : 467 Km/h (340 Km/h en croisière)

    Autonomie : 3 400 Km

    Plafond : 8 550 m

    Armement : 10 mitrailleuses de 12,7 mm, jusqu’à 4000 Kg de bombes

     

       Le Consolidated B-24 Liberator fut conçu en 1939 et mis en service en 1941. Moins connu que le Boeing B-17, il fut pourtant aussi important si ce n’est plus, il fut fabriqué à plus de 18000 exemplaires soit plus que tout autre avion Américain durant le second conflit mondial.

       Il alliait un grand rayon d’action à une extrême robustesse. Les B-24 opérèrent surtout dans le Pacifique, mais aussi au sein des 8th et 9th Air Force en Europe où avec les B-17 il participèrent au bombardements diurnes sur l'Allemagne nazie. Outre son utilisation première en qualité de bombardier stratégique, il fut utilisé également pour les patrouilles maritimes et le transport de personnel et de matériel au dessus de l’atlantique vers l’Europe, ou vers le théâtre d’opération du Pacifique. Il équipa essentiellement les forces aériennes des USA mais la Grande Bretagne en mis également en oeuvre.

     

      

    L'opération TIDAL WAVE

     

       Une des plus fameuses missions qu'effectuèrent des B-24 Liberator fut le bombardement des raffineries de pétrole de Ploesti en Roumanie le 1er Aout 1943. Ces raffineries fournissaient la plus grande partie du carburant de l'Allemagne, l'opération fut surnommée "Tidal Wave" (raz de marée). Plus de 200 appareils de la 9th Air force renforcés par la 8th Air Force décollèrent du Moyen Orient pour parcourir à basse altitude la plupart du trajet afin d'éviter les radars. La force fut néanmoins détectée, de plus les groupes arrivèrent dispersés et s'égarèrent ou ne trouvèrent pas leurs objectifs. Le bombardement, mené à environ 30 m/sol, fut accueillit par un feu nourri de la DCA, qui était la plus puissante d'Europe. Les pertes s'élevèrent à 30% des appareils et plus de 300 membres d'équipages furent tués, de nombreux autres furent blessés ou fait prisonniers. La plupart des appareils qui rentrèrent étaient endommagés. Les dégats au sol furent significatifs, néanmoins la production de carburant retrouvait son rythme normal au bout de quelques semaines. Ce type de bombardement à basse altitude effectué par des bombardiers lourds ne fut plus réitéré.


  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : 1 Allison V-1710 de 1100 à 1360 Cv

    Envergure : 11,38 m

    Longueur : 10,16 m

    Poids : 2700 Kg à vide, 4000 Kg en charge max

    Vitesse maximale : 580 à 600 Km/h selon les versions

    Autonomie : 1175 Km

    Plafond : 11 600 m

    Armement : 4 à 6 mitrailleuses de 7.62 mm ou de 12,7 mm selon les versions, 225 Kg de charges externes.<o:p></o:p>

     

      Le Curtiss P-40 effectua son premier vol en 1938, c’était l’évolution du P-36 Hawk (H75 en France) dont il conservait le fuselage avec l’adoption d’un moteur en ligne. Il commença à équiper l’US Army Air Corps à partir de 1940. Pourtant il ne faisait pas l’unanimité car ses performances se dégradaient rapidement avec l’altitude, mais c’était le seul chasseur convenable que les Etats-Unis étaient capables de produire en grand nombre à cette époque.

       La France, qui ne dispose pas de suffisamment de chasseurs performants, en commande plus de 100, mais ceux-ci ne seront pas livrés avant l’armistice de 1940. La Grande Bretagne et avec elle toutes les nations du Commonwealth en seront équipées et il y servira sous la dénomination de Tomahawk ou kittyhawk selon les versions. L’URSS s’en verra également livré un grand nombre dans le cadre de la loi prêts-bails.

       Célèbre avec sa gueule de requin peinte sous le moteur, il servit avec les Tigres Volant du général Clair Chennault. C’était un groupe de volontaires Américains tous plus ou moins aventuriers et mercenaires qui servirent en Chine pour combattre les Japonais avant l’entrée en guerre des USA. Ce groupe fut ensuite intégré à la 14Th Air Force.

     

       Lorsque les Japonais attaquent Pearl Harbour et jusqu’en 1943, le P-40 est le principal chasseur que l’USAAC met en œuvre dans le Pacifique et qu’elle leur oppose.

    Les Britanniques l’utilisent au Moyen-Orient et en Afrique du nord ou sa simplicité de mise en œuvre et sa robustesse font merveilles. Il s’y révèle supérieur aux Me 109 et aux Dewoitine 520 de Vichy qu’il y rencontre. Il n’est par contre pas utilisé en Europe sur le front Ouest

       Il fut, avec plus de 13700 exemplaires, le troisième chasseur en nombre, produit par les USA après le P-51 Mustang et le P-47 Thunderbolt. Qualifié parfois de chasseur raté, ses états de service disent plutôt le contraire !


  • Mirage 2000

    Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 SNECMA M53 de 9700 Kg de poussée
    Envergure : 9.13 m
    Longueur : 14.65 m
    Poids : 7.5 à 7.8 T à vide, 16.5 à 17.5 T en charge max selon les versions
    Vitesse maximale : Mach 2.2
    Plafond : 18 000 m
    Armement : 2 canons de 30 mm, 6200 Kg max de charges externes.

       Le prototype du Mirage 2000 vola pour la première fois le 10 mars 1978, il fut mis en service en 1984 dans l’Armée de l’Air en version intercepteur M2000-C armé de missiles Magic et super 530. Pour les avions Marcel Dassault c’était le retour à l’aile delta délaissée quelques temps sur le Mirage F1, c’était aussi un avion de nouvelle génération, avec commandes de vol électrique.
       La version suivante du Mirage 2000 fut le N (pour nucléaire), destiné à remplacer les mirages IV vieillissants il entra en service en 1988. Il peut-être équipé d’un missile nucléaire ASMP (air/sol moyenne portée), mais compte tenu de l’évolution des menaces il a vu ses taches se diversifier et il peut-être armé d’armes conventionnelles. C’est un appareil biplace dans lequel la place arrière est occupée par un NOSA (navigateur officier systèmes d’armes).
       Directement issue du N le Mirage 2000-D est en service dans l’Armée de l’Air depuis 1993. C’est également un appareil biplace, d’attaque air/sol conventionnelle tout temps, il a la capacité de tirer ces missiles et ses bombes guidées laser sans la vue du sol.
       La dernière version en service en France est le Mirage 2000-5. Arrivé en 1999, c’est un intercepteur pur, qui contrairement au C n’a pas la capacité d’emport d’armes air/sol. Il est équipé d’un radar doppler à impulsion ayant la capacité de traiter 36 cibles et d’en poursuivre 8, il peut emporter 6 missiles air/air moyenne portée Mica et deux Magic.
       Malgré l’arrivée du Rafale, les Mirage 2000 sont encore en service pour de nombreuses années.


    1 commentaire
  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 SNECMA ATAR de 6800 Kg de poussée
    Envergure : 8.44 m
    Longueur : 15.33 m
    Poids : 8100 Kg à vide, 16270 Kg en charge max (Mirage F1-CT)
    Vitesse maximale : Mach 2.1
    Plafond : 15 000 m
    Armement : 1 canon de 30 mm, 4000 Kg de charges externes.

    mirage f1

       La conception du Mirage F1 remonte à 1967. Destiné à remplacer le Mirage III, il fut tout d’abord mis en service en qualité d’intercepteur dans sa version F1-C en 1973. C’était un retour à l’aile en flèche et l’abandon du delta qui avait fait la réputation du Mirage III.
       A partir de 1983, fut mis en service la version de reconnaissance F1-CR, celle-ci se caractérise par l’embarquement de caméras, ainsi que l’adoption d’un radar aux capacités air/air et air/sol. L’appareil peut également être équipé grâce à ses points d’emport de différents capteurs, détecteurs, missiles, bombes ou réservoirs supplémentaires.
       Mis en service en 1992 la dernière version est le Mirage F1-CT. Celui-ci découle du CR et est optimisé pour l’attaque au sol, comme ce dernier il peut recevoir une grande quantité d’équipements ou d’armements sous la cellule et les ailes.
       Ces deux types (CR/CT) sont les dernières versions du Mirage F1 encore en service au sein de l’Armée de l’Air, les F1-C ayant été remplacés par le Mirage 2000. Le mirage F1 est un appareil très maniable et rustique, cette dernière caractéristique permet de l’utiliser sur des théâtres comme le Tchad ou Djibouti.


    votre commentaire
  •  

    Caractéristiques techniques : <o:p></o:p>

    Moteur : 1 SNECMA ATAR de 6200 Kg de poussée

    Envergure : 8.22 m<o:p></o:p>

    Longueur : 15.03 m<o:p></o:p>

    Poids : 7050 Kg à vide, 13500 Kg en charge max<o:p></o:p>

    Vitesse maximale : Mach 2.2<o:p></o:p>

    Plafond : 18 000 m<o:p></o:p>

    Armement : 2 canons de 30 mm, 900 à 4000 Kg de charges externes selon les versions.<o:p></o:p>

        Le prototype du Mirage III vole en novembre 1956, il est mis en service dans l’Armée de l’Air en 1964 dans la version d’interception III-C. Il s’agit d’une révolution, car c’est un appareil bi-sonique, équipé d’un radar et à ailes delta. Il fait suite et remplace peu à peu la série des Mystère. <o:p></o:p>

       Il est livré à Israël et durant les conflits qui opposeront les Israéliens aux différentes nations Arabes, le Mirage III se révèlera supérieur aux Mig de tout type. Cela à un effet sur les ventes de l’appareil et tout le monde voudra s’équiper en Mirage III ainsi l’Afrique du Sud, le Liban, la Lybie, la Suisse, le Brésil, le Pakistan, le Pérou, l’Espagne entre autres en seront équipés.<o:p></o:p>

       En France l’armée de l’air sera équipée en plus du Mirage III-C, du Mirage III-E pour la pénétration et l’attaque au sol et du Mirage III-R pour la reconnaissance. Elle récupèrera également le Mirage V qui est une version destinée à l’exportation, sans radar, pour la chasse à vue et l’attaque au sol, ceux de l’Armée de l’air proviendront d’un lot initialement destiné à Israël et dont la livraison sera gelée après l’embargo sur les armes.

       Le Mirage est un avion emblématique et n'oublions pas qu'il est la monture favorite de Michel Tanguy et Ernest Laverdure !


    2 commentaires
  • Caractéristiques techniques :
    Moteur : 1 Wright R-3350 de 3050 Cv
    Envergure : 15.24 m
    Longueur : 11.84 m
    Poids :   5585 Kgs à vide, 11390 Kg en charge au décollage
    Vitesse : 512 km/h maximale
    Autonomie : 1500 à 4800 Km avec réservoirs supplémentaires
    Plafond : 9700 m
    Armement : 4 canons de 20 mm, + 3630 Kg de bombes ou  roquettes sous 15 points d'emports

       Etudié en qualité de bombardier-torpilleur monoplace pour la Navy à partir de 1944, la fin des hostilités ne permis pas la mise en service du Skyraider avant la fin du second conflit mondial.

     

      

           L'arrivée des appareils à réaction aurait put signifiée la fin du projet, néanmoins les qualités de l'appareil était suffisantes pour que soit étudiés différentes versions. Divers équipements de lutte anti sous-marine ou de guerre électronique furent greffées sur l'appareil mais c'est la version appui feu qui fut la plus produite. L'appareil très puissant voyait son poids doublé au décollage et pouvait emporté un large éventail d'armement.

          C'est au Vietnam ou il fut employé à plus de 1000 exemplaires que le Skyraider connu son heure de gloire. Grace à sa vitesse plus lente que celle des Jets, il pouvait escorté facilement les hélicoptères lors des missions de recherche de pilotes abattus.
    Il fut utilisé par la Navy, l'Air Force et les Marines, de nombreuses armées étrangères en firent également l'acquisition, dont l'Armée de l'Air qui l'utilisa au Tchad jusqu'à la fin des années 70.


  • Caractéristiques techniques :

    Moteur : 2 Pratt & Whitney R-1830 de 1200 Cv

    Envergure : 28.96 m

    Longueur : 19.65 m

    Poids : 7650 Kg à vide, 11430 Kg en charge max

    Vitesse maximale : 370 Km/h

    Autonomie : 3420 Km

    Plafond : 7070 m

    Armement : néant

          Au milieu des années 30 la firme Douglas lança un avion de ligne remarquable qui remporta un succès immédiat auprès des compagnies de transport, le DC-3. Celui-ci avait des lignes très pures qui tranchaient avec l’aspect «boite à chaussures» des avions de l’époque. L’US Army Air Corps en commanda une version militaire de transport qui fut nommée C-47 Skytrain

          Appelé Dakota par les Anglais et les Français, le C-47 fut produit en énorme quantité et utilisé sur tous les théâtres d’opérations, en Europe sur les fronts Ouest avec les Alliés et Est avec l’URSS, en Afrique et dans le pacifique. Il s’illustra particulièrement à l’occasion des grandes opérations aéroportées des Alliées, lors de l’opération Overlord le 6 juin 1944 et de l’opération Market-Garden aux Pays-Bas en septembre de la même année.

     

          Après le second conflit mondiale il y eu de grande quantité de C-47/DC-3 dans les surplus militaires qui firent le bonheur des compagnies aériennes du monde entier

          Cependant le C-47 poursuivi sa carrière militaire dans de nombreuse armées et participa notamment aux conflits de Corée et du Vietnam avec les USA,  d’Indochine et d’Algérie avec la France.

          Aujourd’hui certain DC-3 volent encore, il est sans doute l’avion ayant eu la plus longue longévité dans le monde.


  • Film de Mark ROBSON

    De 1954

    Avec :

    William HOLDEN - Earl HOLLIMAN

    Grace KELLY - Fredric MARCH

    Mickey ROONEY - Robert STRAUSS

    Un lieutenant de vaisseau de la Navy est affecté sur un porte-avions pendant la guerre de Corée. Il rejoint sa famille en permission, au Japon. Il appréhende le prochain appareillage qui le conduira vers une mission particulièrement dangereuse. Le film est un peu mélo, mais il y a de bonnes images d'appontage et de vol de Grumman Panther.


  • Caractéristiques techniques : (selon les versions

    Moteur : 2 Allison V-1710 de 1150 à 1475 Cv

    Envergure : 15,85 m

    Longueur : 11,53 m

    Poids : 5800 Kg à vide, 9800 Kg en charge max

    Vitesse maximale : 630 à 670 Km/h

    Autonomie : de 800 Km à plus de 4000 Km avec réservoirs supplémentaires

    Plafond : 11 000 à 13 000 m

    Armement : 1 canon de 20 mm, 4 mitrailleuses de 12,7 mm, jusqu’à 1800 Kg de charges externes (réservoirs, bombes, roquettes)

     

       Le prototype du Lockheed P-38 Lightning vola pour la première fois en 1939 et les premiers appareils furent mis en service dès 1940. Sa conception bipoutre permettait d’avoir une cellule courte et un profil très aérodynamique alliant puissance de feu concentrée dans le nez de l’appareil, autonomie et puissance d’un bimoteur

       Cependant, les premières versions s’avérèrent sous-motorisées et comme tous les bimoteurs peu maniables. Les premiers engagements du chasseur de Lockheed furent décevants l’appareil étant trop vulnérable, il dut être escorté par d’autres chasseurs monomoteurs (un comble).

       A partir de 1942 des versions plus puissantes virent le jour et des tactiques de combat élaborées, les formations attaquées formant un cercle défensif en cas d’accrochage avec des chasseurs, et en jouant sur la puissance des moteurs il était possible pour les pilotes de raccourcir le rayon de virage de l’appareil. Etant les seuls appareils au rayon d’action suffisamment important, les P-38 furent les premiers chasseurs à escorter les bombardiers des 8ème et 9ème Air Force au dessus de l’Allemagne nazie (avant les P-47 et P-51).

       Le P-38 servit sur tous les théâtres d’opérations ; en Europe ou il était surnommé par les Allemands «der gabelschwanz » (le diable à queue fourchue) ; mais aussi et surtout dans le Pacifique ou il fut le chasseur américain qui remporta le plus de victoires contre les Japonais. Les deux plus grands as américains Bong et Mc Guire volaient d’ailleurs sur Lightning. En 1943, renseignée grâce au code des transmissions japonais, une escadrille de P-38 fut chargée d’intercepter l’avion de l’amiral Yamamoto, commandant en chef de la marine Japonaise, celui-ci et une partie de son escorte furent abattus

       Le P-38 Lightning était un avion robuste et confortable avec un cockpit vaste et facile d’accès ; son armement concentré dans le nez de l’appareil était puissant et face aux chasseurs Nippons peu protégés il faisait des ravages. Il fut fabriqué jusqu’en 1945 sous différentes versions, chasseur, chasseur-bombardier, chasseur de nuit équipé d’un radar et appareil de reconnaissance (versions F4 et F5), c’est dans un de ces appareils que disparu mystérieusement Antoine de Saint-Exupéry.


  • Caractéristiques techniques.
    Moteur : 1 Bristol Mercury de 890 Hp
    Envergure : 15.24 m
    Longueur : 9.29 m
    Poids : 1844 kg  à vide, 2685 kg en charge au décollage
    Vitesse : 369 km/h maximale
    Autonomie : 805 km
    Plafond : 8080 m
    Armement : parfois 2 mitrailleuses de 7.7 mm

          Le Westland Lysander fut mis en service en 1938 comme appareil de reconnaissance, liaison et servitude. Quoique lent, il remplit parfaitement son rôle. Très vulnérable il vit rapidement son utilisation limité aux missions de servitude loin des combats.

         Cependant il peut être considéré comme le premier appareil utilisé pour les missions spéciales, car il servit au sein de l'escadrille A du groupe 161 chargé de la dépose et récupération d'agents en Europe occupée.






    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires